Alain Juppé, a fait part jeudi de sa "stupeur", après le décès de Dominique Baudis, un "ami", à la fois "humaniste" et "européen convaincu". François Bayrou exprime son "chagrin" avec la perte d'un "défenseur infatigable de l'intérêt général", son "ami" de 40 ans.
"J'ai appris ce décès avec stupeur, rien ne l'avait laissé prévoir", a déclaré à des journalistes l'ancien Premier ministre.
"C'était un Européen convaincu (...) Nous partagions cette conviction. Et puis c'était surtout un humaniste, un homme engagé, il l'a montré dans ses fonctions de Défenseur des droits", a-t-il ajouté.
"C'était un ami, un journaliste qui aimait passionnément son métier, qui l'a longtemps exercé. Il a marqué pendant 18 ans sa ville de Toulouse, à laquelle il était resté très attaché, et réciproquement".
"Je partage la tristesse de sa famille, de ses amis, des Toulousains aussi et, je pense,
d'une grande partie des Français".
François Bayrou exprime son "chagrin"
Le président du MoDem François Bayrou a exprimé jeudi son "chagrin" après la mort de "son ami" Dominique Baudis, "défenseur infatigable del'intérêt général".
"C'est beaucoup de chagrin. Ce sont 40 années d'amitié qui s'en vont", a déclaré le maire de Pau en rappelant avoir rencontré M. Baudis "au tout début des années 70 alors qu'il était président des Jeunes centristes".
En dépit des vocations différentes qui ont été les siennes, on ne s'est jamais séparés, ni du temps où il était journaliste, ni du temps de ses mandats. Celui auquel il a apporté le plus de passion, c'est évidemment la mairie de Toulouse. Il a fait de cette ville, à la suite de son père, un phare dans le Sud-Ouest.
"On a conservé et renforcé ces liens lorsqu'il a acquis ses mandats nationaux de député, puis de député européen", a-t-il ajouté, en notant que "la construction de l'Europe était l'une de ses passions".
"Et puis est venue la terrible affaire Alègre qui lui a laissé une blessure profonde et qui, au fond, a été la clef de son engagement comme Défenseur des droits, lui permettant de lutter contre l'injustice qu'il avait si durement éprouvée", selon François Bayrou.
Saluant un homme "admirablement fidèle en amitié", il voit en lui "le défenseur infatigable de l'intérêt général, en particulier lorsqu'il a imposé la TNT (ndlr: télévision numérique terrestre) en tant que président du Conseil supérieur de l'audiovisuel" (CSA).