Les 2èmes Assises Nationales du Foncier veulent bousculer les idées reçues avec un thème volontairement provocateur : "la rareté, une légende foncière?" 800 personnes sont invitées à débattre : élus, chercheurs, institutions...
Ce n'est pas vraiment un hasard si l'association des études foncières (ADEF) a choisi Bordeaux pour ces assises.
C'est en effet l'une des villes en France où la pression foncière est la plus forte. Dèjà très attractive, la ville le sera encore plus dans quelques années avec la LGV qui la placera à deux heures de Paris.
La problématique du foncier est simple : doit-on continuer à s'étaler, à agrandir l'agglomération pour que chacun puisse réaliser son rêve de maison individuelle, ou faut-il plutôt orienter les constructions vers du collectif et concentrer les habitants au coeur de l'agglomération ?
La deuxième option a l'avantage de réduire les problèmes de transports, véritable casse-tête pour les communautés de communes.
L'ADEF qui apporte l'expertise technique, juridique, financière et fiscale aux collectivités locales souhaite faire débattre les participants autour des "causes et des conséquences réelles et/ou fantasmées de la rareté foncière", alors qu'une loi sur l'urbanisme et le logement est en cours d'élaboration.
De nombreux élus aquitains participent à ces assises qui se tiennent jusqu'à ce vendredi soir au Palais des Congrès de Bordeaux.
Les agents immobiliers manifestent
Près de 500 agents immobiliers et administrateurs de biens ont manifesté ce matin en marge de ces Assises du Foncier. Ils protestent contre la Loi Duflot et l'instauration de l'encadrement des loyers. La ministre du logement qui devait assister aux débats à Bordeaux ne sera finalement pas présente.