huit personnes jugées à Bordeaux pour trafic de meubles et d'oeuvres d'art contrefaits

Le procès a débute ce matin, les prévenus comparaissent libres devant la 5e chambre de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux., parmi eux une avocate bordelaise,

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Huit personnes comparaissent de lundi à mercredi devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour leur participation présumée à un trafic de mobilier de luxe et d'oeuvres d'art contrefaits, en France et aux Etats-Unis, pour un montant dépassant le million d'euros.
Lundi matin, l'un d'entre eux, un ouvrier polonais, manquait toutefois à l'appel. Ils sont poursuivis pour des faits allant de l'escroquerie à la contrefaçon en
passant par l'association de malfaiteurs ou le recel de contrefaçons en bande organisée.
L'enquête avait démarré en juillet 2008 à la suite de la mise en cause d'une avocate bordelaise, Me Géraldine Duran-Blondel, par son associée dans une affaire de trafic d'objets d'art. L'instigateur aurait été son père, Christian Duran, figure connue dans le monde artistique parisien, décédé en juillet 2006.

Selon l'enquête, ce dernier aurait tiré d'importants revenus d'un trafic de meubles et d'objets d'art contrefaits, les faisant passer pour des créations du sculpteur et graveur Alexandre Noll, de la designer Charlotte Perriand ou du ferronnier d'art Jean Prouvé.

Les objets auraient été copiés dans un atelier situé au domicile de M. Duran, en région parisienne, puis transféré dans l’atelier de contrefaçonnstallé au château Cazelles, à Prignac-et-Marcamps, propriété de son épouse, au nord de Bordeaux.
A la mort de M. Duran, présenté lundi par l'un des prévenus comme un homme charismatique, "pas commode" et "capable de vendre n'importe quoi à n'importe qui", ses proches :  sa veuve Michelle, sa fille Géraldine et son fils Samuel  sont soupçonnés d'avoir repris ce trafic dont ils auraient tiré d'importants revenus, entre 2006 et 2009.

Selon l'instruction, quatre personnes,  dont un ouvrier polonais et un autre ukrainien se seraient attelées à la reproduction des objets, qui vieillissant des pieds de table en métal à l'aide d'acide, qui gravant des morceaux de bois précieux.
Une fois achevées, les pièce auraient ensuite été écoulées, notamment aux Etats-Unis. Leur revente aurait rapporté plus d'un million d'euros.

Conseil de la veuve de Christian Duran, Me Benoît Ducos-Ader a rejeté les accusations de bande organisée et d'escroquerie, évoquant des prévenus "sous la coupe d'un despote assez génial, Christian Duran, et qui ont bénéficié des sommes qu'il leur donne".
Le personnage, "faisait vivre un peu tout le monde": "c'était un "pater familias" qui avait deux vies, deux femmes, des enfants de femmes différentes", a encore déclaré M. Ducos-Ader.
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