Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a réaffirmé vendredi qu'il ne soutiendrait "pas automatiquement" le vainqueur de la primaire de la droite, quelques jours après avoir annoncé son soutien à Alain Juppé.
Je ne soutiendrai pas automatiquement le vainqueur de la primaire. Vous citez Nicolas Sarkozy, je peux vous en citer d'autres
Alain Juppé a fait le plein des voix centristes cette semaine avec le soutien officiel du Parti radical et celui de 600 élus UDI dont 46 parlementaires. "Aujourd'hui ce qui me paraît nécessaire, c'est d'avoir un candidat capable de rassembler, qui ait la compétence, la détermination et la sérénité et qui ne se laisse pas embarquer par les modes, qui ne cherche pas à gouverner pour les huit jours qui viennent, pour faire", a plaidé en sa faveur M. Lagarde.
Le maire de Bordeaux a de longue date enregistré le soutien de François Bayrou. Le président du MoDem, qui avait appelé à voter pour François Hollande en 2012, se réserve cependant la possibilité de se présenter à la présidentielle en 2017 si M. Juppé échouait à la primaire. Le soutien de M. Bayrou est vivement dénoncé par Nicolas Sarkozy et ses proches, qui souhaitent une alternance "franche" avec la gauche et accusent M. Juppé de vouloir faire des "compromis" avec celle-ci.