Procès Bettencourt : le procureur requiert des peines "de principe"

Marie-Madeleine Alliot, le procureur de la République de Bordeaux a requis des peines "de principe" à l'encontre de l'ex-majordome de Liliane Bettencourt et des 5 journalistes qui avaient rendu publiques les enregistrements de la milliardaire. Ces amendes s'élèveraient au minimum à 1500 Euros.

L'ancien majordome de Lilian Bettencourt, Pascal Bonnefoy ainsi que cinq journalistes de Mediapart et du Point comparaissent depuis mardi pour "recel d’atteinte à l’intimité de la vie privée" dans le cadre du dernier volet du procès Bettencourt.
En ce deuxième jour d'audience, le procureur de la République a estimé que cette infraction était "parfaitement caractérisée". 

Marie-Madeleine Alliot a ainsi demandé au tribunal correctionnel de Bordeaux "une déclaration de culpabilité" pour les six prévenus, avec "des peines de principe qui ne sauraient être inférieures à 1.500 euros d'amende".

Les actes sont illégaux, mais les enregistrements ont été validés comme moyens de preuve par la justice, c'est un élément qui doit entrer en ligne de compte dans la sanction


a-t-elle expliqué.

Les peines requises par le procureur de la République sont effectivement symboliques ou "de principe" comme elle les a elle-même qualifiées. 

Il ne s'agit pas de mettre en difficulté financière" des organes des presse ou M. Bonnefoy, il s'agit simplement de rappeler que la liberté d'expression n'est pas absolue

Le reportage de Jean-Pierre Stahl et de Pascal Lecuyer

Le procureur a requis une amende minimum de 1 500 euros contre les cinq journalistes et l'ex-majordome de Lilianne Bettencourt. Ils sont jugés jusqu'à jeudi dans l'un des volets de l'affaire : celui des enregistrements clandestins au domicile de la milliardaire, enregistrements qui furent pourtant déterminants pour la justice.

 

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