A l'appel du Parti Communiste Français, une 50e de manifestants a bloqué ce mardi matin les voies de chemin de fer en gare de Boucau dans les Pyrénées-Atlantiques. Le mouvement, qui a duré une heure, voulait soutenir les cheminots mais aussi le service public, l'emploi et les salaires.
Ils se sont retrouvés à 6h30 ce matin et sont restés sur les voies jusqu'à 7h, retardant quelques TER.
Cheminots mais aussi, retraités, hospitaliers...C'est l'ensemble du pacte social que voulaient défendre les manifestants comme Georges Darricau :
Il y a beaucoup de gens qui souffrent dans ce pays, les travailleurs pauvres, les gens qui crèvent dans la reus, les gosses qui n'ont plus de perceptives dans les écoles. Il faut que cela change. Il faut créer les conditions pour que tout le monde vive bien
Dans son communiqué de presse, le PCF n'utilise jamais le terme de "convergences des luttes" mais il appelait "les citoyens à investir le mouvement social en cours" pour que la grève de la SNCF gagne d'autres entreprises. Pour Dominique Lavigne, secrétaire du Parti Communiste boucalais, pas question de rester à ne rien faire :
On ne peut pas rester le cul dans notre canapé à regarder tout ça. Il faut participer, qu'on soit actif dans ce grand rapport de force avec le gouvernement.
Il s'agissait de "marquer un coup d'arrêt" à la politique actuelle et d'exprimer le "ras-le-bol d'être gouvernés par une poignée de riches qui s'enrichissent chaque jour un peu plus sur le dos de celles et ceux qui produisent des richesses."
Le PCF revendique également "un vrai guichet" en gare de Boucau et la "création d'un tram-train" qui desservirait toute la côte des Landes jusqu'à Bayonne. Une solution, selon le communiqué, qui permettrait d'"empêcher les bouchons" aux heures de pointe.
Cette première action sera suivie d'autres "initiatives de luttes et de rassemblements sous toutes ses formes". Le PCF a déjà prévu un autre rassemblement vendredi soir à Tarnos.