L'ancien ministre de l'agriculture en campagne en Gironde. Il tenait un meeting hier jeudi à Bordeaux, ville d'Alain Juppé, favori des sondages pour la primaire de la droite et du centre. Mais Bruno Le Maire, souvent présenté comme le troisième homme, entend bien déjouer les pronostics.
Quelques selfies et des dédicaces sur son livre avant de prêcher sa parole devant une salle de militants. Bruno Le Maire se présente comme le pélerin du renouveau. Le troisième homme dans les sondages égratigne ses deux adversaires, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé.
L'un crie très fort mais dans le fond ne changera rien. L'autre estime qu'il faut faire des ajustements mais surtout ne pas aller trop loin.
Bruno Le Maire lui propose de renouveler en profondeur notre modèle économique et social et notre système politque. Pour lui, cette primaire, c'est le choix entre "l'ancien régime et le renouveau".
En terre juppéiste, il lâche sa petite phrase sur le maire de Bordeaux :
C'est un si excellent maire de Bordeaux que ce serait dommage de l'en priver pendant cinq ans.
Le député de L'Eure s'est, par ailleurs, exprimé sur l'accueil de certains migrants par les collectivités locales, uniquement sur "la base du volontariat".
Selon lui, la "situation à Calais est dramatique", et il est nécessaire de mettre la Grande-Bretagne devant leurs responsabilités :
La frontière doit être déplacée du côté britannique. Les accords du Touquet, signés en 2003, doivent être dénoncés
Bruno Le Maire poursuit sa campagne avec un leitmotiv : il faut changer d'air.