Un Libyen de 41 ans a été retrouvé mort ce mercredi 28 février dans un train de voyageurs, qui avait été acheminé vide à Saintes, en Charente-Maritime, depuis Trappes, dans les Yvelines.
Le corps découvert ce mercredi 28 février au Technicentre SNCF de Saintes, en Charente-Maritime, est celui d’un Libyen de 41 ans. L’homme n’avait pas ses papiers sur lui, mais une base de données dont les services de police disposent a permis d’établir son identité.
Les examens effectués ce vendredi 2 mars par l'Institut médico-légal de Poitiers ont permis d’établir que la mort est naturelle, selon le parquet de Saintes. Aucune suspicion particulière n’est avancée. L'hypothermie est une hypothèse probable, a précisé à l'AFP la vice-procureure de Saintes Christelle Bellet. Toutefois "il n'y a pas de signe d'intervention violente d'un tiers", a-t-elle précisé.
Le rapport médico-légal "précise que la datation de la mort a été rendue compliquée du fait des conditions météorologiques, a expliqué la magistrate. Le froid a eu un impact, soit en conservant le corps soit en occasionnant des brûlures par le givre".
Toujours selon ce rapport, "il n'est pas possible d'affirmer la cause du décès. Les hypothèses les plus probables sont un décès par hypothermie ou en lien avec une pathologie pulmonaire", a-t-elle ajouté.
Découvert par un employé de la SNCF
C’est un employé de la SNCF, "au point d'arrivée du train, au technicentre de Saintes", qui a découvert le corps, dans un train de voyageurs qui avait été acheminé vide, depuis Trappes (Yvelines) pour maintenance, ont indiqué à l'AFP la SNCF et le parquet de Saintes.
Mercredi soir, après la macabre découverte, la SNCF pas plus que le parquet de Saintes n’étaient en mesure de confirmer l'hypothèse d'un décès lié à la vague de froid qui sévit en France depuis le début de la semaine.
La SNCF n’était pas non plus en mesure de préciser le sexe ou l'âge du défunt, ni les raisons de sa présence dans la rame, ni même la date ou la cause de son décès.
"On ne sait pas à quel moment la personne s'est introduite dans cette rame", précisait-elle.
Selon le quotidien Sud Ouest, le train était immobilisé pour avarie depuis plusieurs mois en banlieue parisienne avant son départ pour réparation à Saintes.
L'enquête, menée par la police de Saintes, a permis d'établir que la victime, née en janvier 1977 à Tripoli, était domiciliée à Rouen.