Depuis cinq ans, un Trembladais se bat contre une maladie sournoise et méconnue : la NASH. Cette cirrhose non alcoolique est aussi appelée "maladie du soda" ou "maladie du foie gras" et est incurable à moins de subir une greffe. Stéphane Pineau raconte son histoire dans un livre qui vient de sortir.
Dans ses livres comme dans sa façon de vivre face à la maladie, Stéphane Pineau, 54 ans, donne une véritable leçon de vie. Après avoir traversé une existence marquée par les décès de ses proches, le diagnostic de sa maladie est tombé en 2015. Il s'agit de la maladie de NASH, la forme la plus sévère d'une affection hépatique non alcoolique.
"Cette maladie s'appelle aussi la maladie du foie gras ou la maladie du soda. En fait, elle avance à pas feutrés, sournoisement."
Les malades peuvent ignorer pendant longtemps qu'il sont atteints. La NASH pour Non-Alcoholic SteatoHepatitis (stéatohépatite non alcoolique) est très difficile à diagnostiquer car ses symptômes sont souvent invisibles jusqu’à ce que le foie soit irrémédiablement endommagé. A ce stade, il n'y a plus qu'une solution : la greffe. Il n'existe pas de traitement pour combattre cette maladie qui conduit à un risque de décès par accidents cardiovasculaires. Elle entraîne une accumulation de graisse dans le foie et est favorisée notamment par l'obésité, le diabète, la sédentarité et l'alimentation sucrée. Très liée au modes de vie actuelle, cette pathologie est aujourd'hui en pleine expansion en France.
A 54 ans, Stéphane Pineau a décidé de ne pas baisser les bras, ni de rechercher la pitié. Il voulait tout d'abord écrire un livre destiné à ses proches."Vous pouvez avoir cette maladie et ne pas le savoir et mourir en l'espace de trente secondes à cause d'une hémorragie interne."
Les Editions Saint Martin ont publié le premier ouvrage de Stéphane Pineau qui s'écoule à 10 000 exemplaires. Son second livre "Encore et toujours debout!" sort ce 29 janvier 2020."Au départ, je l'écris pour mes gamins et d'ailleurs, il ne s'appelle pas "Toujours debout". Il s'appelle ni pitié, ni compassion. Mon épouse l'a lu et l'a trouvé formidable. Elle l'a envoyé aux maisons d'édition sans m'en parler."