Un échange de bons procédés, c’est à peu près l’esprit du woofing, une tendance en vogue qui consiste à travailler pour financer son voyage à l’étranger. Hélène Egel est allemande et elle séjourne en ce moment sur l'île d'Oléron dans une exploitation agricole.
De la chimie à Berlin à la permaculture à Saint-Trojan-les-Bains, voilà le drôle de voyage d’Hélène Egel.
C’est pour ça que je fais du woofing, pour nourrir cette curiosité et pour apprendre tous les jours.
Hélène EgelAdepte du Woofing
Cette chimiste allemande a décidé de faire une pause dans sa vie professionnelle et c’est à vélo qu’elle parcourt la France depuis six mois pour apprendre l’agriculture biologique. « Le monde agricole, je ne le connais pas vraiment, mais je suis très curieuse de tout ce monde vivant. C’est pour ça que je fais du woofing, pour nourrir cette curiosité et pour apprendre tous les jours. »
C’est aux côtés de Julian Barsch qu'Hélène découvre la permaculture et participe aux tâches en échange du gîte et du couvert. C’est le principe du woofing, un échange de bons procédés, en somme.
Mais le concept dépasse le travail et l’échange de savoirs, comme lors de cette balade aux champignons en forêt de Gatseau, dans le sud de l’île d’Oléron. C'est ce que confie Julian Barsch, chef de culture aux ateliers protégés d’Oléron : « Le woofing, c’est du partage à toutes les échelles, que ce soit du partage de temps de travail, de l’aide, du partage de connaissances et aussi du partage de l’environnement qui entoure notre projet agricole. »
Le woofing, c’est du partage à toutes les échelles.
Julian BarschChef de culture aux ateliers protégés d’Oléron
Après son passage sur l’île d’Oléron, Hélène va revenir progressivement à sa vie d’avant et retrouver son poste de chimiste au musée de Berlin, loin des champignons de la forêt de Gatseau mais riche de nouvelles expériences.