Deuxième jour de procès dans l’affaire de la "disparue d’Oléron". L’accusé, Guilain Fricot, nie toujours une quelconque implication dans la disparition de Lysiane Fraigne.
Guilain Fricot n'a pas changé de position en ce deuxième jour de procès. Il clame toujours son innocence. Depuis ce mercredi, Guilain Fricot est jugé par la cour d’assises de Charente-Maritime pour l’assassinat de Lysiane Fraigne en octobre 2015 à Saint-Pierre-d’Oléron. Cette mère de famille, amante du principal suspect, a disparu le 13 octobre 2015. Ce jour là, elle ne s'est pas présentée à son travail et depuis elle n'a donné aucun signe de vie.
Devant la cour, Guilain Fricot assure que Lysiane Fraigne n’est jamais venue chez lui. Confronté à la présence du sang de son amante sur deux cordes retrouvées dans son mobil-home, il change de version et explique que ces traces sont le fruit d'un jeu sexuel. L’enquête a aussi démontré que deux jours avant la disparition, il avait acheté 35 kilogrammes de chaux et 40 kilogrammes de ciment. Explication de l’accusé : il effectuait des travaux chez des amis. Mais il se refuse à donner leur nom. Des déclarations icohérentes qui déconcertent même son avocat, Maître Victor Domingues :
Il est franchement persuadé qu'il n'a rien à voir avec cette histoire. C'est quelqu'un qui imagine, qui rêve les choses. Quand il se rend compte que ce qu'il dit ne tient pas la route, il dit autre chose.
Un homme narcissique et menteur, d'après les experts
Depuis l'ouverture du procès, les témoins et les experts se succèdent à la barre. Tous décrivent un homme isolé, narcissique et menteur. Son ex-épouse a évoqué les violences et des menaces de mort que Guilain Fricot aurait proféré à son égard lors de leur séparation. Le procès doit se terminer ce vendredi 19 octobre.