Florence Régnault appartient à l'association RESIST qui milite pour le retrait des implants Essure du marché en raison d'effets indésirables trop nombreux. Elle s'est confiée à l'une de nos équipes avant leur rassemblement ce samedi sur l'ïle de Ré.
Durant plus de trois ans, Florence Régnault raconte avoir subi douleurs articulaires, infections urinaires et problèmes cardiaques. Des douleurs qui sont, affirme-t-elle, survenues après la pose d'un implant contraceptif Essure utilisé par près de 160 000 femmes en France.
Cette résidente de la Couarde-sur-mer raconte que ce ressort de 4 centimètres posé dans les trompes lui a été présenté "comme une méthode idéale, parfaite et sans effets secondaires".
Quand à la fin de l'année dernière, Florence Régnault entend et lit dans la presse les premiers témoignages de femmes qui se plaignent d'effets secondaires, elle décide de se faire retirer le contraceptif.
Après une ablation totale de l'appareil génital, les analyses font état d'une intoxication aux métaux lourds et notamment au titane contenu dans l'implant. "Ces implants m'ont pourri la vie pendant trois ans et demi. J'ai été mutilée" conclut-elle.
Florence Régnault a rejoint l'association RESIST, un réseau d'entraide qui a lancé une action en justice contre le laboratoire Bayer. Ce samedi, une vingtaine d'entre elles se réunissent sur l'île de Ré pour poursuivre leur combat : obtenir l'interdiction de ces implants contraceptifs.