A La Rochelle, 87 marins s'apprêtent à participer à la Mini-Transat dont le départ a été reporté. Franck Colin participe pour la deuxième fois à cette traversée de l'Atlantique en solitaire. Ce Rochelais est préparateur de bateau dans un chantier nautique.
Ce sont finalement 87 femmes et hommes qui sont rassemblés à La Rochelle depuis le début de la semaine pour participer à la Mini-Transat, un voyage en solitude, sans moyens de communication ou presque.
Beaucoup sont néophytes mais quelques uns ont déjà tenté l'aventure.
Dix ans après sa première participation, Franck Colin repart pour un nouveau défi.
Son bateau est prêt, amarré dans le Bassin des Chalutiers de La Rochelle.
Peu importe, depuis une quinzaine d'années, le marin s'est forgé un mental de persévérance autour du rêve de la Mini-Transat.
Féru de voile depuis son enfance, Franck Colin a passé 7 ans aux Antilles comme skipper professionnel avant de s'installer à La Rochelle où il exerce le métier de préparateur dans un chantier nautique.
J'ai fait une première course sur ce bateau de 6M50 et là, je me suis dit, c'est génial, c'est extraordinaire, il faut que je monte un projet, ça a pris beaucoup de temps, j'ai construit mon bateau en 2005 avec lequel j'ai participé à la Mini-Transat en 2009. Ce projet représentait trente années de vie autour de la voile.
-Franck Colin, skipper.
J'ai vraiment envie de refaire cette course, j'avais beaucoup appris en passant trois semaines en solitaire et puis ces bateaux sont extraordinaires. Il y a aussi l'ambiance, on dit que c'est comme une famille mais c'est vrai,
-Franck Colin, skipper.
Le bateau est prêt à larguer les amarres. A bord, le marin a préparé son matériel de sécurité dans un bidon étanche.
La surface du voilier est de 3 M2. Un espace réduit sans table carte ni cuisine.
Le bateau est très léger et notre propre poids joue un rôle dans la navigation. On est obligé de se placer à des endroits bien précis pour que le bateau aille à sa vitesse maximum,
-Franck Colin, navigateur.