Un collectif de riverains s'oppose au projet de zone économique sur la commune de Saint-Xandre près de La Rochelle

Un projet de zone économique suscite l'opposition d'une partie des habitants de Saint-Xandre près de La Rochelle en Charente-Maritime. 60 hangars, une centrale électrique et une super déchetterie pourraient voir le jour tout près des habitations.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un projet d'aménagement artisanal sur une vaste zone de friches de la commune de Saint-Xandre en Charente-Maritime, provoque l'inquiétude des habitants. Si le projet, présenté comme un parc artisanal aboutit, les riverains se retrouveront face à 60 hangars, une déchetterie nouvelle génération qui remplacera six déchetteries déjà implantées dans des communes proches et un poste source Enedis avec 12 transformateurs. Les travaux pourraient commencer à la mi-janvier.

Les opposants du collectif des oubliés de l'Aubreçay (du nom du hameau sur lequel sera construite la zone) se posent plusieurs questions. Selon eux, le terrain était auparavant inconstructible car sujet aux inondations. Or aujourd'hui on peut y construire des bâtiments. Pourtant comme l'explique Johathan Fèvre, membre du collectif " ce sont des anciens marais, et quand il pleut longtemps, ça inonde."
Le collectif reproche aussi à la communauté d'agglomérations un manque de dialogue, aucune entrevue n'a été possible selon lui.
Des critiques que Roger Gervais, le vice-président de la communauté d'agglomération en charge de la stratégie foncière et de l'aménagement des zones économiques repousse. Selon lui la zone de friche n'a jamais été un marais, et il y a longtemps qu'elle a été classée en zone économique.
 Pour ce qui est du manque de dialogue, l'élu se déclare surpris : "On a pu mener une réunion publique avant l'enquête publique et chacun a pu s'y exprimer et poser toutes les questions qu'il souhaitait."

Autre point de désaccord pour le collectif, le site en question abrite une faune et une flore riches dont certaines espèces sont protégées au niveau national et européen. Pour Roger Gervais, sur les 17 hectares de friches, le projet va en prendre 14, quatre autres seront des zones de compensation, c'est à dire non construites qui doivent permettre à la faune et à la flore de s'y installer.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité