7 ans après la fermeture de l'usine Zodiac de Rochefort (17), le constructeur de bateaux revient en force. Démonstration faite au Grand Pavois où les dirigeants français affichent une santé économique insolente. Reportage sur les raisons de ce retour en fanfare.
120 ans, c'est l'âge vénérable de ce constructeur de bateau qui a acquis une réputation mondiale mais après s'être retrouvés dans le creux de la vague, les dirigeants de Zodiac Nautic ont su redresser la barre et retrouver le chemin du succès.En 2015, pourtant, Zodiac et Bombard ont failli faire naufrage. Le fleuron français en difficulté était alors placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Nanterre.
Comment le leader mondial des bateaux pneumatiques et semi-rigides connu dans le monde entier en est arrivé à une telle situation ? Une gestion "calamiteuse" des fonds d'investissements, expliquaient les syndicats. Le groupe Zodiac est en effet devenu Zodiac Aerospace et s'est en effet séparé de sa branche marine en 2007 au profit du fonds d'investissements Carlyle.
En 6 ans, les fonds ont mis en place de "violents plans de restructurations", expliquent les représentants du personnel. Zodiac Nautic s'est séparé de près de 500 salariés en France avec notamment la fermeture des usines de Rochefort et de Saint Jean d'Illac, près de Bordeaux.
Comment, dans ces conditions, Zodiac a-t-il pu se refaire une santé en affichant un insolent 30% de croissance dans un marché hyper concurrentiel ? En relocalisant la fabrication en, France, expliquent ses dirigeants qui se félicitent d'être désormais présents dans plus de 50 pays.