Pas de vidéosurveillance dans les abattoirs mais une expérimentation : la colère d'Olivier Falorni

Olivier Falorni parle de régression et de reniement après le rejet par les députés du contrôle vidéo obligatoire dans les abattoirs. Le député de Charente-Maritime estime que l'expérimentation volontaire qui a été votée "est un rideau de fumée grotesque".

L'Assemblée nationale a voté dans la nuit de dimanche à lundi le principe d'une expérimentation de la vidéosurveillance dans des abattoirs volontaires pour veiller au bien-être animal.

Les députés ont rejeté le contrôle de vidéo obligatoire. Ce vote a provoqué la colère d'Olivier Falorni

L'amendement du député de Charente-Maritime qui prévoyait une obligation de la vidéosurveillance a été rejeté.
Regardez l'intervention d'Olivier Falorni dans l'hémicycle avant le vote.

Le sujet très polémique a divisé les camps politiques, vous pouvez revoir les différentes interventions en cliquant ici.
Olivier Falorni avait présidé en 2016 la commission d'enquête parlementaire sur les abattoirs, créée après les images chocs d'abattoirs diffusées par l'association L214, montrant des bêtes mal étourdies ou accrochées vivantes notamment.

Olivier Falorni s'insurge sur son compte twitter

Il estime que "l'expérimentation volontaire est un rideau de fumée grotesque".


Les députés ont voté à main levée un amendement de Loïc Dombreval (LREM) au projet de loi agriculture et alimentation en faveur de cette expérimentation de caméras aux postes de saignée et de mise à mort, pour deux ans et avec l'accord des représentants du personnel.

Ces vidéos seront consultables en interne, à des fins d'autocontrôle, et par les services vétérinaires.
En janvier dernier, Olivier Falorni s'était mobilisé face au renoncement du gouvernement.

 

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