Suite à la publication d’une vidéo choc par l’association Sea Shepherd, des mesures supplémentaires vont être mises en place pour limiter la capture accidentelle des dauphins par les pêcheurs.
La vidéo a fait le tour du monde. Sur les images publiées par l’association Sea Shepherd, on aperçoit un pêcheur qui, après avoir par accident ramené un dauphin sur le pont de son bateau, en prélève les meilleurs morceaux pour sa consommation. Cette scène surréaliste s’est déroulée dans le golfe de Gascogne.
Massacre des dauphins, pratiques taboos. Quelles solutions possibles ? En tant que consommateur, que peut-on faire pour limiter ce massacre ? Explications dans ce reportage proposé par @francetvslash et @hugoclement https://t.co/k0xmShg7kY
— Sea Shepherd France (@SeaShepherdFran) January 20, 2020
La justice saisie
Abjecte et d'un autre âge, cette pratique est d’autant plus choquante que le dauphin est une espèce protégée. Suite à l’émoi provoqué par ces images, les ministère de l'Agriculture et de l'Écologie ont saisi la justice. De son côté, le Comité national des pêches demande également des sanctions, pour que les agissements illégaux de certains, ne viennent pas discréditer les efforts d’une autre partie de la profession.En terme de prise de conscience et d’effort, les pêcheurs et leur Comité national tentent de répondre présent. Depuis quelques années, des mesures ont été mises en place pour limiter le nombre de dauphins qui remontraient dans leurs filets. Les pécheurs ont aujourd’hui l’obligation de déclarer toutes captures accidentelles depuis le 1er janvier et d'équiper les chalutiers de répulsifs sonores.
Un manque de moyens pour protéger ces animaux
D'autres mesures vont venir compléter le dispositif existant comme celui de tester les répulsifs sur les fileyeurs ou de mettre plus d'observateurs sur les bateaux.Du côté de l'observatoire Pélagis de La Rochelle, on pointe le manque de moyens alloués à la protection des cétacés. Dans le golfe de Gascogne, plus de 500 bateaux ont leurs habitudes de pêche.
Reportage de Pierre Lahaye, Marc Millet et Nadine Pagnoux-Tourret :