Ces marchés auraient été considérés comme des endroits clos, donc on nous imposait une jauge et donc une personne pour compter le nombre de visiteurs, quelqu'un pour vérifier le respect du port du masque dans le périmètre et l'utilisation du gel... Et pour les commerçants qui auraient anticipé un stock de marchandises, c'était difficile de leur dire qu'il y aurait un nombre restreints de chalands et même, éventuellement, un risque de fermeture.
"On ne pouvait pas ne rien faire."
Pour tenter de garder toutefois un peu de cet esprit de Noël, les rues du centre-ville, le vieux port et les quartiers de la ville devraient accueillir des spectacles de rue et certains monuments seront mis en lumières durant toute la durée des vacances scolaires. L'idée est d'éviter au maximum les attroupements de personnes. Un plan B qui avait été envisagé dès l'été dernier au vu des incertitudes sanitaires qui pesaient déjà sur le pays.
On va favoriser des animations qui invitent à la déambulation dans le cœur de ville et dans les quartiers, des animations culturelles avec des artistes qui, d'ailleurs, ont bien besoin d'être soutenus en ce moment. On va réenchanter en lumière des sites comme le jardin du musée du Nouveau Monde ou l'arbre de la place de la Fourche si cher aux Rochelais. Pour nous, c'était important de soutenir nos commerçants et on ne pouvait pas ne rien faire. L'attractivité de la ville passe aussi par ces animations.
L'année dernière, le marché de Noël avait été fermé pendant cinq jours à cause d'une tempête, puis avait été prolongé jusqu'au 1er janvier.