Joueur puis entraîneur du Stade Rochelais entre 1947 et 1971, Arnaud Élissalde avait quatre-vingt-dix ans.
Arnaud Elissalde est mort chez lui, à Saint-Xandre, près de La Rochelle, où il habitait.Il était le père de Jean-Pierre, international et lui aussi une figure du club rochelais, et grand-père de Jean-Baptiste, 35 sélections en équipe de France, entraîneur des arrières de Toulouse.
Arnaud, "Nono" pour les copains, était un pilier de la dynastie Elissalde, dont l'histoire commence au début des années 1930, au Pays basque avec Georges Elissalde, le père d'Arnaud, talonneur de l'Aviron bayonnais.
A l'heure du service militaire, le jeune Nono, se retrouve au 509e régiment du train et au Stade rochelais.
C'est ici que j'ai pris conscience que le rugby n'est pas un simple jeu, Il y a de l'affectif, de l'humain dans ce sport-là. Même le petit peut renverser le gros d'un simple plaquage. L'équipe, c'est une microsociété
Au milieu des années 1950, alors que sa carrière de joueur s'achève, on le convainc de prendre l'équipe en main.
Je ferai du Stade rochelais un club reconnu et respecté
La Rochelle est la ville la plus nordiste excepté Paris de la première division, parce qu'y a débarqué, après guerre, un jeune joueur basque nommé Arnaud Elissalde, père de Jean-Pierre, grand-père de Jean-Baptiste.
Voyez son portrait signé Yann Salaün, Didier Gomez et Christophe Pougeas (intervenants : Arnaud Elissalde, interview réalisée en septembre 2007; Jean-Michel Blaizeau, historien du Stade Rochelais; extrait de "Trois Elissalde en ovalie" Réal. Yann Salaün)Ecoutez aussi la réaction de Vincent Merling, le président de l'Atlantique Stade Rochelais qui a bien connu Arnaud Élissalde (propos recueillis par Yann Salaün et Didier Gomez).