Séisme. "Ces gens-là devraient penser à l’être humain avant de penser à l'argent" : le maire de Cram-Chaban dénonce la lenteur des assureurs

Cri de colère du maire de Cram-Chaban. Plus d’un mois après le séisme du 16 juin dernier, il dénonce les délais d’indemnisation des assurances. Dans son village, une maison sur cinq a été endommagée par le tremblement de terre.

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L’attente est interminable pour les sinistrés. Plus d’un mois après le séisme qui a touché la région, la commune Cram-Chaban (17) située à proximité de l’épicentre, ressemble à un village fantôme.

Une maison sur cinq a été endommagée, certaines devront être rasées. L’arrêté de catastrophe naturelle a été publié au Journal Officiel le 7 juillet dernier. À ce jour, aucun habitant n’a perçu d’indemnisation pour un relogement durable. Des expertises ont bien eu lieu pour conduire des premiers travaux, mais il ne s'agit que de chantiers provisoires, pour éviter que les maisons ne s'effondrent. Les procédures sont longues, trop longues pour le maire Laurent Renaud.

Je pense que cela devrait aller plus vite. Messieurs et Mesdames les assureurs, faites le plus vite possible pour rendre une dignité à toutes ces familles qui ont tout perdu en peu de temps.

Laurent Renaud

maire de Cram-Chaban

Un cri de colère alors que certaines familles dorment toujours dans des tentes, car les possibilités de relogement sont très limitées. Seules quelques solutions provisoires ont pu être trouvées, avec l’aide de la Communauté de communes.

Elle paie dix mobil-home que nous mettrons sur notre terrain de sport pour les situations les plus urgentes.

Laurent Renaud

maire de Cram-Chaban

Là encore, il faudra être patient : ces mobil-home ne devraient pas être pas livrés avant le mois de septembre.

Même désarroi du côté des sinistrés de La Laigne, village situé à trois kilomètres de là. La commune a perdu près de la moitié de ses habitants, contraints de quitter leurs maisons déclarées dangereuses. 64 d’entre elles sont classées noires, car inhabitables pour risque d’effondrement, 44 sont identifiées rouges, c’est-à-dire partiellement accessibles. Selon le maire, Philippe Pelletier, "globalement, nos habitants regrettent que les procédures traînent. Il faut dire que nous sommes en pleine période de vacances, avec des assureurs moins nombreux, et cela n'aide pas".

Écoutez l'interview de Laurent Renaud, maire de Cram-Chaban.

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