Une nouvelle fois, le député de Charente-Maritime a voulu jouer la surprise. Il était tôt ce matin quand Olivier Falorni s'est présenté à l'entrée de l'abattoir de Surgères (17). Une manière de poursuivre son combat pour dénoncer les mauvais traitements faits aux animaux.
Depuis qu'il a créé la commission d'enquête parlementaire "sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français", Olivier Falorni ne ménage pas sa peine. On se souvient que l'association L214 -ONG de défense des animaux- avait réclamé fin février 2016 la création d'une telle commission dans une lettre adressée au Premier ministre Manuel Valls.Olivier Falorni a pris son bâton afin de pélerin pour vérifier par lui-même la réalité de l'abattage des animaux en France. Son statut de parlementaire lui autorise d'entrer à sa guise dans les abattoirs et on se souvient qu'il avait déjà effectué sa première visite inopinée dans un abattoir des Hauts-de-France le mois dernier.
Récemment encore, le député charentais-maritime avait indiqué ce qu'il souhaitait proposer dans ce tweet :
Je viens de défendre l'amendement qui fera désormais de la maltraitance sur animaux en #abattoir ou dans transport un délit pénal.On avance!
— Olivier Falorni (@OlivierFalorni) 8 juin 2016
Ce matin, la visite de l'abattoir de Surgères s'est déroulée dans de bonnes conditions. Olivier Falorni en a profité pour redire qu'il était favorable à "l'installation de caméras dans l'aire d'étourdissement", comme le demandent les associations de protection des animaux.
Il était accompagné par une équipe de reportage composée d'Eric Vallet, Joël Bouchon et Nadine Pagnoux-Tourret.