Les migrations d’oiseaux sont perturbées par le changement climatique, explique le président de la LPO

Certains ne sont toujours pas partis, d’autres déjà de retour. Les oiseaux ne savent plus où donner de la tête en raison du changement climatique. Le président de LPO, dont le siège est à Rochefort (Charente-Maritime), Allain Bougrain-Dubourg était invité du JT de France 3.

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Le ballet annuel des oiseaux est à nouveau contrarié par le changement climatique. "On assiste quand même à une migration importante, souligne le président de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg, auteur du Dictionnaire amoureux des oiseaux (Plon). Mais on assiste à des effets nouveaux."

Les hirondelles n’ont toujours pas mis cap au sud, remarque-t-il. Quant aux martinets noirs, "qui devraient être les premiers à nous quitter", le spécialiste estime : "Ils sont descendus et se sont installés en Espagne, puis sont remontés comme s’ils se trouvaient bien chez nous."

Ces nouveaux locataires n’en restent pas moins précaires, insiste Allain Bougrain-Dubourg : "C’est inquiétant car, au premier coup de froid, ces oiseaux insectivores vont être cloués au sol. Ils n’auront pas de ressources alimentaires, ils ne seront pas préparés pour un départ."

Des espèces menacées

Le réchauffement et le manque de précipitations perturbent des milieux naturels essentiels à certaines espèces. "On voit des oiseaux d’eau qui descendent du nord et, actuellement, les zones humides ne sont pas encore rechargées", observe le président de la LPO.

Reste une "bonne nouvelle", dans ce contexte morose, selon Allain Bougrain-Dubourg : "Des cigognes vont passer l’hiver en Charente-Maritime et vont ainsi s’éviter les terribles dangers de la migration", explique-t-il.

Un répit "salutaire" pour ces oiseaux qui "vont se trouver en pleine forme le printemps prochain" : "D’ordinaire, la première année, lorsque les cigognes partent, elles peuvent perdre jusqu’à 75% de leur population. Et la 2e année, c’est près de 30% de mortalité."

Le changement climatique menace cependant la survie des oiseaux. Selon une récente étude, il faudra s'attendre à en voir moins d'ici 2080, si la tendance actuelle ne s'inverse pas.

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