Les nappes d'hydrocarbures et donc la pollution devraient toucher l'Île d'Oléron et la côte Royannaise, en premier. Sur place, les réactions sont mesurées pour l'instant mais les pêcheurs sont inquiets pour l'état sanitaire des poissons et de la biodiversité marine.
Sébastien est pêcheur depuis 30 ans sur l'Île d'Oléron.
La saison de la crevette grise vient de commencer et pour lui pas trop d'inquiétude, la nappe de pétrole n'est pour l'instant pas une menace.
La nappe est en surface, pour le moment au fond de l'eau tout va bien... et même si le fioul souille la côte, derrière la mer est propre.
Un autre marin est plus inquiet. Même s'il pêche des poissons en profondeur, ils peuvent selon lui être contaminés lorsqu'ils sont remontés à la surface.
Stéphane, marin-pêcheur également, craint pour la biodiversité.
Les rochers, les coquillages, les oiseaux... tout va être touché. Et quid des touristes ?
Le président de la Communauté de communes de lÎle d'Oléron comprend l'inquiétude de certains pêcheurs mais il se veut rassurant. Les 2.200 tonnes de fioul lourd du Grande America, ce n'est pas les 30.000 tonnes de l'Erika et les 77.000 tonnes du prestige.
En attendant que la situation se précise, professionnels comme amateurs profitent encore des plages calmes et d'une mer propre.
"Les pêcheurs sont prêts à aider pour stopper le gazole." C'est ce qu'a annoncé le président du comité des pêches et des élevages marins d'Aquitaine.
Les nappes d'hydrocarbures et donc la pollution devraient toucher l'Île d'Oléron et la côte Royannaise, en premier. Sur place, les réactions sont mesurées pour l'instant mais les pêcheurs sont inquiets pour l'état sanitaire des poissons et de la biodiversité marine.
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