Sur l'Île de Ré, on s'apprête à fermer toutes les vannes des marais salants. Les sauniers sont en alerte, prêts à isoler leurs zones de production de sel, des entrées d'eau de mer, en cas de pollution au fioul. Il s'agit de préserver les 450 hectares exploités sur l'île grâce à 22 vannes.
Un petit coup de bombe dégrippante... et la manivelle tourne !
Le réseau hydraulique de l'ensemble des marais de l'île de Ré est opérationnel... prêt à fonctionner et à fermer les vannes en cas de pollution.
Loïc Abisset, président de la Coopérative des sauniers de l'Île de Ré :
L'enjeu est de ne pas faire entrer de pollution dans les marais. Ce serait très compliqué à dépolluer ensuite. On peut tout fermer. On peut même s'imposer de ne rien produire cette saison... pour ne pas faire entrer de pollution.
La centaine de sauniers sur l'île qui exploite 450 hectares de marais salants est donc prête à se protéger d'une éventuelle pollution aux hydrocarbures. Il suffit tout simplement de fermer les vannes mais il faut le faire au bon moment.
Francis Gousseaud, directeur du service technique CDC de l'Ile de Ré :
Il faut tenir compte des hauteurs d'eau dans les marais. Si on ferme trop tôt, on va asphyxier le marais et tôt tard, c'est la pollution qui rentre.
Sur les bosses de marais, la saison vient juste de commencer. L'heure est au nettoyage des carrés, un petit coup de propre avant le printemps en espérant que cela reste aussi propre.
Les 22 vannes qui alimentent les marais salants de l'ile en eau de mer sont prêtes à être fermées en cas d'alerte pollution. Tout le monde a les yeux désormais tournés vers le large.
Sur l'Île de Ré, on s'apprête à fermer toutes les vannes des marais salants. Les sauniers sont en alerte, prêts à isoler leurs zones de production de sel, des entrées d'eau de mer, en cas de pollution au fioul. Il s'agit de préserver les 450 hectares exploités sur l'île grâce à 22 vannes.
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