Le député de Charente-Maritime est à l'origine de la création d'une commission d'enquête parlementaire "sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français".
Cette commission d'enquête, dont la demande a été jugée recevable la semaine dernière par la commission des Affaires économiques, fait suite aux scandales dans les abattoirs d'Alès et du Vigan (Gard) révélés ces derniers mois par l'association de défense des animaux L214.Chevaux découpés encore vivants, moutons violemment jetés au mur, bovins suspendus par une patte et agonisants pendant la saignée, porcelets mal étourdis et conscients sur la chaîne d'abattage. Autant d'actes de cruauté ignobles, perpétrés avec sadisme et amusement, que nous dénonçons."
Olivier Falorni, député de Charente-Maritime.
L'association L214 pointe également un matériel défaillant, un personnel incompétent, des vétérinaires absents, Onze ONG de défense des animaux avaient réclamé fin février la création d'une telle commission dans une lettre adressée au Premier ministre Manuel Valls, quelques jours après la révélation de mauvais traitements dans l'abattoir, certifié bio, du Vigan, fermé le 23 février à titre conservatoire.
- @OlivierFalorni : "La présence de caméras à certains endroits de l'abattage peut être une solution" #PolMat pic.twitter.com/L17qpUaENi
— LCP (@LCP) 22 mars 2016