La mairie de Royan vient de présenter aux habitants un projet de réhabilitation du front de mer dont les travaux pourraient commencer fin 2024. Si la population semble soutenir ce chantier, il inquiète les commerçants installés le long de la mer.
8 millions d’euros : c’est le coût du projet de réhabilitation du front de mer que la mairie de Royan vient de présenter aux habitants. Un coup de jeune qui semble séduire les habitants :
On est restés dans le style des années 60. Il y a besoin d’avoir un peu plus de fraîcheur.
Une habitante de Royan
Ça va amener un plus à la ville. La seule question qui se pose, ce sera le stationnement.
Un habitant de Royan
Les travaux devraient débuter à la fin de l'année et se terminer en 2026.
On va revenir à l’identité originelle du front de mer.
Patrick MarengoMaire (LR) de Royan
Un vaste chantier qui prévoit de supprimer entre 14 % et 20 % de places de parking ainsi que la création de 3 500 mètres carrés de verdure. Un projet auquel tient le maire, Patrick Marengo : « On va revenir à l’identité originelle du front de mer. On va supprimer toutes les coques, les bocaux à poissons juste en dessous et on va rouvrir le front de mer vers l’estuaire, vers la mer, vers les jardins. On va faire une grande promenade très arborée. »
Ce qu’on appelle les coques, ce sont ces commerces qui longent le front de mer royannais. Construites dans les années 90, elles abritent 45 commerçants dont 15 restaurateurs.
On va perdre 50 % de notre capacité de travail, donc 50 % de notre clientèle.
Bruno ChauvinRestaurateur à Royan
Pour eux, ce projet va nuire à leur activité. C’est ce que nous a confié Bruno Chauvin, un restaurateur installé à Royan depuis plus de 20 ans : « On va perdre 50 % de notre capacité de travail, donc 50 % de notre clientèle. C’est une clientèle qui, quand elle va venir sur Royan, ne va pas trouver où manger parce que ce sera vite complet et qui ira dans d’autres stations balnéaires. »
Les commerçants se réunissent mi-mai pour lister toutes leurs questions et leurs revendications et les transmettre à la mairie.
Et pour plus de précisions, voici le reportage de Juliette Coulais et de Christelle Nicolas.