Les autorités préfectorales viennent d'émettre une alerte aux baïnes sur le littoral Atlantique d'une intensité de 5 sur 5. En Charente-Maritime, les sauveteurs en mer de l'agglomération de Royan sont déjà à pied d'œuvre sur les plages et multiplient les conseils de prévention.
Alerte aux baïnes de niveau 5 sur 5 dimanche dernier et 4 sur 5 lundi en Charente-Maritime : les sauveteurs en mer ont de quoi s’occuper. Dans l’agglomération Royannaise, ils sont 165 sauveteurs employés à l’année et répartis sur sept communes.
Et cela fait une dizaine de jours qu’ils surveillent les plages, ce que confirme Quentin Zwicke, le chef du service sécurité zone de baignade à la communauté d’agglomération de Royan : "On a 11 postes de secours sur les 22 qui ouvrent avant le cœur de saison, les vacances scolaires parce que finalement, le territoire est fréquenté dès qu’il fait beau. On essaie d’offrir aux touristes une surveillance sur les plages à partir de la mi-juin jusqu’à début septembre."
Et avec les récentes alertes aux baïnes, les femmes et les hommes en tee-shirt rouge ont multiplié les conseils de sécurité auprès des baigneurs :
Ce que les sauveteurs en mer nous expliquaient, c’est que bien souvent, le drame, c’est que les parents vont chercher les enfants et ce sont les parents qui se noient.
Une touriste
Je fais du surf, donc, c’est un phénomène que je connais. J’arrive à l’appréhender et en fonction de la marée, je sais quand c’est plus ou moins dangereux.
Un touriste
La signalétique des panneaux d’interdiction de baignade a en outre été simplifiée, comme l’explique Benoît Lhoumeau, le chef de poste de la plage de la Bouverie : « On matérialise par des panneaux rouges les interdictions de baignade. Il y a des baïnes toute l’année, après, c’est l’affluence qui va nous intéresser. »
1 500 interventions ont eu lieu l’an dernier et les sauveteurs n’ont eu aucune noyade à déplorer. Et si elle est un plus pour les vacanciers, la présence des sauveteurs avant la période estivale coûte deux millions d’euros par an pour à la communauté d’agglomération de Royan (CARA).
Reportage d’Arnaud Connen de Kerillis et de Marc Millet :