Opération de nettoyage des plages après les récents coups de vent qui ont balayé les côtes ces dernières semaines. Des dizaines de personnes ont ramassé les déchets sur le sable des plages du Chay et du Pigeonnier.
Un balai, une bouteille en plastique, un briquet, un bout de poche ostréicole, un jouet de plage. Cet inventaire à la Prévert, c'est ce que les bénévoles ont découvert sur les plages du Chay et du Pigeonnier à Royan dans leur grande opération de nettoyage ce dimanche matin. Des déchets qui ne sont pas arrivés là par hasard, ni sans un coup de main. Selon certaines études, 80% des déchets dans l'océan viennent de la terre. Donc de nous, les humains.
Les déchets ont été produits pour être achetés, alors, déjà, c'est à la source peut-être, qu'il faudrait limiter l'achat de plastique. Ensuite, il faudrait éviter de le jeter n'importe où.
Estelle Gironnet, responsable animation au parc de l'Estuaire
Pour les bénévoles qui ont participé à l'opération, retirer quelques kilos de déchets, ce n'est certes pas grand chose par rapport à l'immensité de la pollution, mais c'est un début :
C'est une goutte d'eau dans la mer, mais à force de gouttes d'eau et de gouttes d'eau, ça va finir par faire des petits ruisseaux et des petites rivières.
Guy, bénévole, venu de Tusson en Charente
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Un continent de plastique
On parle du 7e continent de plastique depuis une quinzaine d'années. Une immense plaque de déchets flottant à la surface et entre deux eaux dans le nord de l'océan Pacifique. Il est de la taille d'un tiers des États-Unis, ou six fois la France.
Mais sans aller aussi loin que le Pacifique, la mer Méditerranée est en passe de devenir l'une des plus polluées. La concentration de plastique y est quatre fois plus élevée que dans le continent de plastique du Pacifique, selon le site de WWF France.
Reportage de Frédéric Cartaud, Cédric Cottaz et Christophe Pougeas :
