Un nouveau pensionnaire est arrivé au zoo de La Palmyre, il s’agit d’un lion et il s’appelle Masaï. Retiré à des particuliers, il vivait jusqu’à présent dans un refuge.
Fermé depuis octobre et dans l’attente de sa réouverture, le zoo charentais recueille régulièrement de nouveaux pensionnaires. C’est le roi des animaux qui vient de faire à son tour son entrée dans ce sanctuaire. Un lion nommé Masaï qui s’ajoute à la liste des résidents.
L’animal était confié depuis 2016 à l’association Tonga terre d’accueil, refuge situé à Saint-Martin-de-la-Plaine dans la Loire, spécialisé dans l’accueil et la réhabilitation d’animaux sauvages confisqués par les autorités.
Dans ce cas précis, le lionceau, âgé de huit mois, avait à l’époque été saisi chez un particulier qui l’hébergeait dans un chenil. “Il était détenu dans de mauvaises conditions chez un particulier du Nord de la France. Les autorités s’en sont saisies et Tonga a pu l’accueillir pendant quelques années” explique Pierre Caillé, directeur du zoo de la Palmyre.
C’est donc un lion mâle de cinq ans, qui s’ébroue désormais dans un enclos du Zoo de la Palmyre.
Des instincts naturels intacts
Et la bonne nouvelle c’est que le mâle de près de deux-cent kilos n’a rien perdu de son côté sauvage et qu’il a conservé ses instincts naturels.
Le félin va désormais vivre aux côtés de la femelle Shenna, son aînée, âgée de douze ans. Une lionne qui était seule depuis la mort à 19 ans de celui qui partageait alors son enclos.
C’est d’abord derrière une grille qu’il a fait la connaissance de sa dulcinée avant de pouvoir la rejoindre et le courant est rapidement passé entre les deux félins. “Nous avons pu constater plusieurs accouplements, signe d’une cohabitation pérenne” précise le directeur du zoo de la Palmyre.
Pourtant pas de lionceau à l’horizon pour ces deux-là. Le parc animalier ne développe aucun programme de reproduction chez les félins.
Des saisies en augmentation
Le secours d’animaux sauvages est en augmentation sur le territoire. “Rappelons que les animaux sauvages ne sont pas des animaux de compagnie. Une fois adulte, leur gestion devient beaucoup plus délicate et ils sont alors souvent contraints de passer le reste de leur vie dans de petites cages, privés de tout contact avec leurs congénères, ce qui entraîne des traumatismes à la fois physiques et psychologiques”, précise la direction du zoo de La Palmyre.
Car si pour Masaï la main de l'homme n'a pas trop laissé de traces sur son comportement c'est loin d'être le cas pour certains de ses congénères.
Le refuge Tonga Terre d’Accueil recueille régulièrement des animaux sauvages tels que des lions, des tigres ou encore des magots et les dons sont les bienvenus.