Sandrine G. a été reconnue coupable de violences volontaires avec arme. Le 8 novembre 2019, à Ciré-d'Aunis en Charente-Maritime, elle avait tiré avec son arme de service sur son compagnon.
Elle comparaissait pour tentative de meurtre sur son compagnon, mais Sandrine G. a finalement été reconnue coupable de violences volontaires avec arme. En novembre 2019, à Ciré-d'Aunis en Charente-Maritime, elle avait tiré sur son compagnon avec son arme de service. Elle était gendarme, son compagnon également. C'est à l'issue d'une dispute qu'elle avait ouvert le feu. Elle avait aussitôt appelé les pompiers en s'accusant d'avoir tiré sur son compagnon. Elle pensait l'avoir tué.
L'homme, blessé gravement a survécu, mais avec des séquelles. Á l'époque des faits, il était en poste à Ciré-d'Aunis alors que sa compagne exerçait à la gendarmerie des Yvelines, à Versailles. Leur relation était conflictuelle et difficile compte tenu de l'éloignement. Le compagnon n'était pas violent physiquement mais l'était verbalement et de façon régulière. Le soir des faits Sandrine G. expliquait être à bout. C'est sur ce point que la défense a appuyé, et c'est sans doute ce qui a fait passer l'accusation de meurtre en violences volontaires .Elle avait tiré huit balles sur son compagnon assis qui lui tournait le dos mais qui l'insultait.
C'était la deuxième fois dans cette session d'assises que la cour devait juger une femme accusée d'avoir tenté de tuer son compagnon.
Le trois mars denier, Nathalie C. avait été condamnée à 18 ans de réclusion pour avoir tué son mari à Dolus-d'Oléron en 2018.