Situation très paradoxale en Charente-Maritime, il y a trop peu de crématoriums actuellement, mais 3 projets ont été lancés, et cela pourrait devenir trop. La fédération française de crémation demande un peu de concertation et de coordination.
Si dans certains pays, la crémation a encore un caractère sacré, en France c'est une façon d'envisager la mort et la place pur les vivants avec pragmatisme. Le Christianisme la tolère, mais pas le Judaïsme ni l'Islam.
Quoi qu'il en soit, c'est une pratique qui se répand dans notre pays, avec près de 167 000 crémations par an, c'est un décès sur 3.
En Charente-maritime, la progression est de 5% chaque année, de quoi poser des problèmes puisque le département ne compte que deux crématoriums, à la Rochelle et à Saintes. Pas assez pour faire face à la demande, alors de nombreuses personnes vont en Vendée, à la Roche-sur-Yon, pour éviter des délais d'attente trop longs.
Mais la situation pourrait changer de façon radicale puisque 3 établissements sont en projet dans le département. Saint-jean-d'Angély, Saint-Georges-de-Didonne et l'Île d'Oléron. Pour le coup, ce serait carrément trop pour la fédération française de crémation. Le nombre de demandes de crémation sur l'Île d'Oléron, par exemple, ne semble pas justifier, selon elle, l'implantation d'un crématorium.