Alors que le spectre de la pandémie plane de nouveau sur les festivals, avec des dizaines de milliers de nouveaux cas covid par jour, le phénomène des piqûres sauvages dans les rassemblements culturels et festifs prend de l'ampleur.
Les équipes du festival Blues Passion opèrent les derniers montages dans le jardin public de Cognac qui accueille les soirées payantes avec les têtes d’affiches. La jauge à 6 500 spectateurs sera remplie quasiment tout les soirs.
Cluster en puissance ?
Face au Covid, la direction sera vigilante sur les mesures barrières, mais elle fait surtout appel au bon sens des équipes et du public. Des restrictions de dernière minute seraient par ailleurs ingérables.
Michel Rolland, le directeur du festival, a briefé ses équipes : "C'est la distance qu’il faudra qu’on surveille un petit peu. Après, à deux jours de l'événement, c’est complet sur au moins trois soirées, je suis impuissant à trouver une solution si on nous disait : "ça y est on réduit les jauges à 2500" comme c'était le cas en 2020 "ça y est, il faut un masque", ce serait compliqué pour nous !".
La peur des piqûres
Si ce scénario reste en l’état actuel de la situation sanitaire très improbable, le festival blues passion va devoir gérer une autre menace : le phénomène des piqûres sauvages qui s’est propagé des bars et discothèques aux concerts. Sous ce portique qui marquera l’entrée public les services de sécurité seront très vigilants.
Déjà, la fouille et l'ouverture de sac nous permettront déjà de voir évidemment s'il y a des objets contondants ou autres et donc de les retirer de la circulation. Après, c'est surtout de la vigilance
Benoît Labau, Directeur technique du Festival Blues Passion à Cognac
Les organisateurs veulent rassurer et éviter toute psychose. Le week-end dernier, 21 piqûres sauvages ont été dénombrées durant le festival Garorock à Marmande qui accueille 150 000 personnes.
A Cognac, le profil du public est différent avec surtout beaucoup moins de monde, 35 à 45 000 personnes sur l’ensemble de la manifestation.