Charente. Les deux policiers suspendus fin février pour propos et violences racistes vont bientôt être jugés

Les deux policiers suspendus fin février pour propos et violences racistes vont prochainement être jugés devant le parquet d'Angoulême, a indiqué la procureure Stéphanie Aouine, mercredi 20 mars. La veille, ils ont été placés en garde en vue.

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Deux policiers du commissariat d'Angoulême (Charente), soupçonnés de violences et d'injures racistes lors d'une garde à vue fin janvier, ont été placés sous contrôle judiciaire et vont être jugés "prochainement", a indiqué le parquet auprès de l'AFP, mercredi 20 mars.

Les deux hommes auraient porté un coup à un homme placé en garde à vue, et l'auraient traité de "bougnoule", indiquait, le mois dernier, Stéphanie Aouine, la procureure de la République à Angoulême.

Les deux hommes "en garde à vue"

La "caméra-piéton" de l'un des fonctionnaires aurait involontairement capté en vidéo la scène. "Une enquête a été ouverte des chefs de violence sans ITT (incapacité totale de travail) par personne dépositaire de l'autorité publique et injures publiques à caractère racial", à la suite du signalement adressé début février par la direction départementale de la police nationale, indique le parquet mercredi dans un communiqué.

L'antenne bordelaise de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) en a été saisie. Les deux policiers "ont été placés en garde à vue" mardi, et présentés au procureur de la République, a souligné Stéphanie Aouine, précisant qu'ils comparaîtront "prochainement" devant le tribunal correctionnel d'Angoulême.

"D'ici là, ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec notamment une interdiction d'exercice professionnel", a poursuivi la procureure. Selon le parquet, deux associations de lutte contre le racisme et l'antisémitisme ont manifesté leur souhait de se constituer partie civile dans cette affaire.

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