L'annonce a été faite par le rectorat de Charente. A la rentrée prochaine, il y aura douze fermetures d'écoles et vingt trois fermetures de classes notamment en milieu rural. Une annonce qui ne sera pas sans conséquence pour les écoles ou les villages. Les parents d'élèves et les élus protestent.
Ces fermetures de classe ou d'écoles auront inévitablement des conséquences. L'annonce du rectorat fait réagir de nombreux élus, parents d'élèves et professeurs des écoles.
Exemple à la fin de cette année scolaire le regroupement pédagogique qui comporte deux écoles l'une à Voulgezac et l'autre à Plassac-Rouffiac disparaîtra. Les parents des vingt deux élèves devront s'organiser.
Pour l'une des enseignantes, titulaire de son poste et qui sera réaffecté dans une autre école c'est un petit pincement au cœur de se séparer de ses élèves et des habitants de la commune."Normalement, ma fille devra aller sur Mouthiers, je n'ai pas trop le choix. J'aurais préféré qu'elle reste à l'école de Vougezac, c'est une très bonne commune et une très bonne école. Ca va être compliqué, je travaille, et déjà je dois emmener mon autre fille sur Blonzac, je travaille sur Plassac et donc il faudra que je fasse des trajets en plus pour aller sur Mouthiers", explique un parent d'elève.
Même s'ils s'y attendaient, les élus déplorent cette décision de l'Education Nationale. La fin d'une très longue histoire pour leurs communes et des inquiétudes pour l'avenir.
"La crainte c'est qu'il y est de moins en moins d'habitants qui soient tentés de venir habiter ici. Il y avait une attractivité pour l'école, le fait qu'il y ait un ramassage scolaire porte à porte. Et donc la crainte c'est que ça devienne une commune dortoir, que la désertification se développe, bien que l'on soit dans le Grand Angoulême", déplore Georges Dumet, le maire de Plassac-Rouffiac
Une autre conséquence, les six salariés cantinières ou encore la chauffeuse du bus à qui il faudra trouver un autre emploi au sein des communes concernées ou dans le Grand Angoulême.