"Une femme meurt tous les trois jours, ça vous paraît beaucoup ?" : ce collège propose des ateliers de sensibilisation et de self-defense

Connaissez-vous le "orange day" ? C'est la journée internationale contre les violences faites aux femmes. À cette occasion, le collège de Sombernon, en Côte-d'Or, proposait des ateliers tout au long de la journée. Création de posters, techniques de self-defense ou même karaoké engagé... L'objectif est de sensibiliser les élèves dès le plus jeune âge.

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Pour la leçon du jour, ces élèves de 6ᵉ ont rangé les cahiers d’histoire-géo. Armés de leur crayon orange, ils dessinent pour dire stop aux violences faites aux femmes. "On va colorier, mettre des images sur la violence, parce que la violence ne sert à rien", avance Jules, élève de 6ᵉ. "Souvent ce sont plutôt les femmes qui vivent ça", ajoutent ses camarades de classe Camille et Madeleine.

L’occasion pour les enseignants, orange de la tête aux pieds, d’ouvrir le débat sur les inégalités entre les hommes et les femmes. "C'est essentiel de le faire à cet âge. On voit que les jeunes filles sont les principales victimes. C’est aussi à cet âge que tout un tas de choses va se structurer dans les relations entre filles et garçons, filles et filles, garçons et garçons. Il faut les sensibiliser dès maintenant à ce sujet pour les faire réfléchir", assure Fabien Rorgue, professeur d’histoire-géographie.

Des cours de self-defense

Au gymnase du collège, on passe à la pratique pour les plus grands. Les élèves s'entraînent à avoir les bons gestes en cas d’agression. "Ça peut arriver en revenant de soirée ou quand on est dehors tout seul", "c'est important de savoir ça pour savoir comment on se défend", estiment Anya et Agathe.

Dans la salle voisine, des collégiens préparent une fresque. Ici, pas de professeurs, ce sont des parents d’élèves qui s’emparent du sujet. "On fait des affiches. Ils découpent des lettres sur des slogans qu’ils ont trouvés eux-mêmes et on fera une photo après. Je suis maman d’une jeune fille et j’ai envie qu’elle soit sensibilisée à cela et qu’elle sache qu’il y a des choses qu'on accepte et d’autres qu’on refuse catégoriquement", déclare Karinne Maguet, mère d'une élève.

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