Enquête sur un réseau de passeurs en Charente

Une quinzaine de migrants ont été arrêtés hier matin dans une clinique désaffectée de l'Isle d'Espagnac près d'Angoulême. Des hommes, des femmes et des enfants irakiens et iraniens squattaient depuis cet été.
L'opération a été menée dans le cadre d'une enquête sur un réseau de passeurs.

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La clinique Sainte-Mairie à L'Isle d'Espagnac est désaffectée depuis près de 10 ans mais elle est occupée régulièrement par des squatteurs. Hier matin, policiers et gendarmes sont venus déloger une quinzaine de personnes venues, pour la plupart d'entre elles, d'Irak et qui avaient trouvé refuge dans ces locaux.
Marie-Hélène Pierre, maire de l'Isle d'Espagnac, était sur place. Elle se sent concernée par cette problématique, même si les lieux n'appartiennent pas à la municipalité. 


Cette opération a été menée dans le cadre d'une enquête sur un réseau de passeurs. Ces migrants étaient là, à priori, depuis cet été. Ils ont été amenés par des passeurs en toute illégalité. La Charente est un lieu de passage pour les migrants avec la nationale 10. Début septembre, 12 iraniens et irakiens avaient été découverts cachés dans un semi-remorque.

Une association locale qui s'occupe de l'accueil des migrants se refuse à tout commentaire. Une information judiciaire a été ouverte par une juridiction spécialisée basée à Bordeaux qui lutte contre la criminalité organisée.
Un reportage de B. Pillet, C. Guinot et M. Reiler avec l'interview de Marie-Hélène Pierre, maire de L'Isle-d'Espagnac

 

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