Agression de deux policiers à Nice : trois suspects placés en détention provisoire

Ce mardi 17 décembre, cinq hommes comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Nice pour avoir agressé deux policiers en dehors de leur service. Trois des accusés sont en détention provisoire jusqu'à l'audience du 14 février 2025, qui décidera des peines. Les syndicats de police ont exprimé leur satisfaction.

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Les cinq suspects, âgés de 27 à 34 ans, comparaissaient aujourd'hui pour des faits de violences à l'encontre de deux policiers en civil dans la nuit du 12 au 13 décembre à Nice.

Le tribunal correctionnel a décidé de placer trois d'entre eux en détention provisoire, comme le réclamaient plusieurs syndicats de police. Ils ont été menottés et emmenés sous escorte à l'issue de l'audience de ce jour.

L'audience sur le fond se tiendra le 14 février 2025.

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Une bagarre dont le motif reste incertain

Les deux policiers étaient en civil ce soir-là. Ils se seraient présentés comme faisant partie des forces de l’ordre après avoir décliné une offre de cannabis de la part des agresseurs. Selon une autre version, une remarque déplacée envers une collègue féminine aurait déclenché l’altercation. 

Plusieurs témoins, dont certains ont filmé la scène, ont ainsi assisté à une scène d’une grande violence. Sur les vidéos, l’un des policiers, à terre, est traîné et frappé à la tête. Les victimes, hospitalisées, ont été diagnostiquées avec quatre jours d’incapacité totale de travail (ITT).

Alors que le procureur de la République, Damien Martinelli, avait requis un placement en détention provisoire, les cinq accusés avaient été remis en liberté sous contrôle judiciaire en attendant le jugement. Cette décision avait déclenché une colère immédiate des syndicats de police, certains dénonçant une escalade de la "haine anti-flic".

Pour Bruno Bartocetti, secrétaire d’Unité SGP Police 06, l'incident illustre une banalisation inquiétante des violences à l’encontre des policiers.

"À Nice, comme dans d’autres grandes villes, il est difficile de se sentir en sécurité, même en centre-ville", déplorait-il quelques jours après la diffusion des vidéos, auprès de France 3 Côte d’Azur.

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