Se loger lors du festival international de la BD d’Angoulême est toujours un casse tête. En dehors du circuit habituel des hôtels et loueurs officiels, il existe des solutions, chez l’habitant.
Nous avons rencontré Martine. Cette année encore, elle héberge Antoine et son fils Fabien, tous deux arrivés de Reims (Champagne-Ardenne) pour trois jours de festival.
Comment se loger pendant le festival de BD d’Angoulême ?
C’est un peu comme un circuit parallèle, mais qui existe uniquement par le bouche à oreille. Des habitants d’Angoulême et des environs proposent leur logement aux festivaliers et artistes. Ce mode d’organisation n’existe que pendant la durée du festival.Une aubaine pour les festivaliers
Trouver un logement à Angoulême en période de festival est un vrai défi. Les gîtes et hôtels sont pris d’assaut et réservé des mois en avance, voire même d’une année sur l’autre par les organisateurs et maisons d’éditions.Certains visiteurs doivent même être logés à plusieurs kilomètres d’Angoulême.
De belles rencontres
Dès 6h30 du matin, elle est sur le pied de guerre pour préparer le petit déjeuner. Les festivaliers se lèvent tôt pour être les premiers devant les « bulles » (les stands où sont les auteurs) ou les expositions.
Trois jours de festival pour Antoine et Fabien (Reims)
Durant ces trois jours de festival à Angoulême, ils rencontreront auteurs, scénaristes et dessinateurs. Leurs journées sont très organisées et planifiées. Il faut synchroniser les horaires des dédicaces et les rencontres avec les auteurs. Les journées sont longues, d’autant plus que les espaces sont répartis dans divers endroits de la ville.Antoine possède près de 1.700 BD chez lui. Il s’en procure encore cinq à six par mois. Ses goûts sont assez éclectiques. Il aime aussi bien la série Vortex (1993-2003) de Stan et Vince (Stanislas Manoukian et Vincent Roucher) que celles de Michel Koniguer (séries sur les grandes guerres).