Il existe à Angoulême depuis le mois de mai un simulateur de tir ouvert à tous. On peut s'y entraîner, s'y perfectionner. À la veille de l'ouverture de la chasse, c'est un outil à découvrir.
Vous pouvez y chasser l'ours, le sanglier et n'importe quel autre gibier. Avec deux avantages cependant, les animaux ne meurent pas et les accidents de tir n'ont aucune conséquence grave. C'est un simulateur de tir. Il est ouvert à tous les amateurs, du ball-trap au tir sur cible en passant par la chasse, chacun peut venir s'entraîner et se perfectionner. C'est le cas de Romaric Lavoute. Il n'a pas touché son fusil depuis 10 ans et veut de remettre en situation. "Avant d'être en situation en réel, c'est surtout un gage de sécurité pour moi de venir m'entraîner avant. C'est l'avantage clef de ce type de tir." confesse-t-il.
C'est un gage de sécurité pour moi avant d'être en pleine nature, en conditions réelles.
Romaric Lavoute, chasseur
Et ce chasseur n'est pas le seul intéressé par cet outil. La Fédération Départementale de chasse de Charente n'y voit que des côtés positifs. "Ça permettrait de faire découvrir (la chasse, ndlr) de manière ludique à un public qui est non chasseur et qui demain pourrait renforcer nos rangs" explique Cyril Moreau, son directeur.. Au delà de l'aspect découverte de la chasse, ce simulateur peut être un outil de formation aux différentes situations de tir très intéressant : "Nous avons un stand de formation qui peut accueillir des gens mais pas forcément tout le temps et de manière autonome. Là c'est vrai que ça pourrait être complémentaire des différents outils que nous avons", précise-t-il.
Cet outil pourrait être complémentaire à l'examen du permis de chasser. Il permet une analyse des conditions de tir et améliorer les conditions de tir des chasseurs expérimentés.
Cyril Moreau, Directeur de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Charente
Une ouverture sous le signe de la sécheresse et de la grippe aviaire
L'ouverture de la chasse ce dimanche 11 septembre est un moment attendu par les chasseurs, mais cette année, les conditions ne seront pas les mêmes que d'habitude. Plusieurs départements ont en effet été touchés par la grippe aviaire et les canicules de l'été ont eu des conséquences sur l'ensemble de la région. Le gibier a parfois eu du mal à se nourrir, voire à survivre à cause du manque d'eau. Pour autant il y a du gibier. Des lièvres, des perdreaux, des pigeons en abondance, seront disponibles en attendant le grand gibier dont la chasse n'ouvrira qu'en octobre prochain.
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