Ils sont 150 exposants à l'espace Carat d'Angoulême à recréer des scènes en Playmobil ou en Lego ces 4 et 5 février 2023. Depuis l'enfance, l'amour de ces jouets ne les a jamais vraiment quittés. Une passion partagée par les générations, alors les exposants sont soucieux du moindre détail.
Il n’y a pas d’âge pour retomber en enfance au salon Leg’s Play. C’est le cas des passionnés de petites figurines Playmobil ou de Lego qui exposent leurs collections à l’Espace Carat d’Angoulême ces 4 et 5 février 2023.
Sur place, ils mettent en scènes leurs pièces pour créer des dioramas, résultat de nombreuses années de passion pour les figurines. De quoi laisser découvrir des scènes inédites et détaillées aux visiteurs sur 5 000 m².
Des passionnés de tous âges
"On m’a offert ma première boite quand j’avais 4 ans, raconte Kevin Sabbah, venu exprès d’Aix-en-Provence. Depuis la passion a continué. J’ai 48 ans aujourd’hui, je suis toujours fan !" Avec son père, Kevin a créé un diorama dans l’ambiance western. Un saloon, des cowboys et même un petit train électrique Playmobil. "J’espère que les visiteurs observeront les détails. Dans chaque boutique, nous en avons : pour le tanneur il y a les peaux, pour le boucher il y a les pièces de viande, etc." En tout, il expose entre 500 et 600 Playmobil.
Pour Vincent Darroman, les Playmobil sont également une affaire de famille. Il collectionne depuis qu’il est petit, rejoint par la suite par son fils. "Je suis un enfant de la génération Playmobil, ils ont été créés en 1974 et je suis né un petit peu avant, donc depuis tout jeune, j'en ai eu. Puis avec l’arrivée des enfants, j’ai repris, mais surtout pour moi", sourit-il. Sur son plateau, environ 2 500 personnages sont exposés pour reconstituer la bataille d’Austerlitz.
Des milliers de pièces composent également la mise en scène de Béatrice Boyot, fan de Lego. Un diorama très précis sur le thème de l’agriculture. "La passion est venue quand j’étais petite puis elle est revenue avec mon neveu. Je lui en ai offert et je m’y suis remise", raconte-t-elle.
Une passion sans compter
Tous ceux qui exposent au salon se donnent corps et âmes pour leur passion. Vincent Darroman va jusqu’à customiser lui-même ses petits personnages. Confection d’accessoires en résine, peinture et même pliage de bras à la main en chauffant le plastique, tout est réfléchi. "Chaque personnage a été au minimum démonté et remonté. On ne peut pas en trouver comme ça dans le commerce", explique Vincent. Un travail titanesque.
Les fans de Lego et de Playmobil consacrent énormément de temps à élaborer leurs créations. Béatrice Boyot à, elle-même, créé l’église de son village par exemple. Mais en plus du temps, cette passion peut être onéreuse. "Cela dépend beaucoup des phases de créations et des sorties, mais ça peut aller de pas grand-chose à plusieurs centaines d’euros par mois dépensés dans les Lego", détaille-t-elle.
Mais rien n’est trop cher pour la passion. "Le plus c’est que le Playmobil à un sourire éternel, dans le monde où l’on vit actuellement, ça fait du bien", avoue Kevin Sabbah. Les visiteurs ont jusqu’au dimanche 5 février pour observer ces sourires et les compositions des passionnés au salon Leg’s Play d’Angoulême.