VIDEO "J'ai cru que c'était une bombe !" La grêle laisse de mauvais souvenirs en Sud Charente

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Un violent orage de grêle a frappé la petite commune de Salles-Lavalette, dans le sud Charente. L'épisode a duré une dizaine de minutes. Reportage de Bruno Pillet, Cécile Landais et Philippe Ritaine. ©France télévisions

Un orage de grêle a frappé le sud du département de la Charente, tôt dimanche matin, vers 6 heures. L’intensité a été forte, et sur une courte période, dans un endroit très localisé.

C'est la coutume, on compare avec un accessoire de sport de forme ronde... Pour les sinistrés de Salles Lavalette, le gabarit de ces grêlons-là, c'est donc la balle de ping-pong. Mais tombés en escadrille très serrée, pendant dix minutes, les dégâts sont conséquents, et le souvenir marquant pour Jean-Jacques.

Moi j’ai des dégâts sur mes deux voitures, la toiture... Ca m’a envoyé plein d’eau dans la maison. J’ai cru que c’était une bombe, j’ai eu peur !

Jean-Jacques Bordin

Sinistré

Dans ce hameau du sud Charente, la grêle a été foudroyante. Un épisode plutôt bref et particulièrement localisé.

L’orage grondait pas mal. Mon mari s’est levé mais n’est pas sorti, c’était trop fort. Et après j’ai eu de l’eau qui s’est déversée dans une pièce située en contre bas chez moi.

Pascaline

Sinistrée

Parer au plus pressé

Chez ce vendeur de motoculteurs aussi, les dégâts sont importants. Le toit a été en partie perforé.

Une partie de l’isolation était quand même tombée puisqu’elle était chargée d’eau, il y avait de la mousse partout, il y avait de l’eau. Tout était inondé !

Christophe Simonnet

Directeur « Simonnet G et fils »

Pour préserver le matériel le plus précieux et le plus fragile, les employés ont installé des tivolis à l'intérieur des locaux. "Si par hasard il y avait des infiltrations d’eau !" nous précise Christophe Simonnet, le directeur.

Pour l'instant, le chômage technique est évité pour les six salariés. L'autre préoccupation du moment, "c’est de demander à l’assurance l’autorisation de pouvoir mettre le bâtiment hors d’eau".

Depuis le sinistre, la mairie est sur le pont à l’écoute et en aide aux habitants. Avec les pompiers, les élus ont fait le tour des habitations sur les zones les plus touchées.

On essaie de voir tout le monde, de parer au plus pressé, de rassurer les gens parce que les gens étaient inquiets donc on a fait un recensement pour répondre aux interrogations, même si c’est pas vraiment notre travail.

Carine Daulon 

Maire de Salles-Lavalette


Une vingtaine d’habitations a été touchée.

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