Un garage d'une auto-école solidaire ont reçu la visite ce lundi de Christelle Dubos, secrétaire d'état à la santé et aux solidarités. Une manière de mettre en lumière cette initiative locale et de rendre plus accessible la mobilité.
Depuis quelques années, le prix du permis de conduire ne cesse d'augmenter. Des tarifs qui ne permettent pas à tout le monde d'accéder à la mobilité.
Dans cette auto-école solidaire de Cognac, impossible de s'inscire sans être envoyé par des travailleurs sociaux.
Concentrés, stylo à la main, des personnes en formation revisent l'examen au côté de la secrétaire d'état à la santé et aux solidarités, venue mettre en avant cette initiative locale.
En situation de précarité, Jean Luc et ses collègues espèrent obtenir le permis, précieux sésame pour décrocher un emploi. Pour cet intérimaire, les autos-écoles classique sont trop chères et inadaptées
Dans cette auto-école solidaire, on prend son temps, on répète plusieurs fois la question pour s’adapter au rythme de chacun.Ici on apprend mieux et on apprend à notre rythme alors que dans une auto-école classique ça va trop vite. Le moniteur est toujours derrière moi pour m’expliquer et si j’ai un problème pour relire la question, il est là pour m’aider.
- Jean Luc KLEIN, en formation à l'auto-école
Des prix trois fois moins chers
Avoir un permis, une voiture, des éléments essentiels pour trouver un travail, l'association Les quatres routes l'a bien compris. C’est pour cela qu'elle a également créé un garage solidaire.Ici, pour faire réparer sa voiture coûte trois fois moins cher que dans un garage classique. Un modèle que le gouvernement veut voir se développer.
Écoutez ici, Christelle Dubos la secrétaire d'état à la santé et aux solidarités.
Un système solidaire qui fonctionne. Depuis le début de l'année 213 véhicules ont été réparés dans ce garage à des tarifs préférentiels.