La plateforme américaine de location de logements va reverser 13.5 millions d'euros de taxe de séjour en France dont 661 000 à Bordeaux mais ce n'est pas tout. D'autres cités balnéaire de la côte aquitaine sont aussi concernées.
Bordeaux est la deuxième ville la plus "Airbnb" de France derrière Paris en proportion ( offres, nombre d'habitants ). Et recevra donc 661 000 euros ( pour 2017 ) en guise de montants pour la taxe de séjour. Bordeaux a abrité 258 000 voyageurs via la plateforme selon les données les plus récentes. La ville affiche 8000 offres disponibles.
Paris en comparaison aura 6,9 M€ pour l'année 2017, ville capitale qui a accueilli 2 millions de visiteurs Airbnb.
Bordeaux qui arrive derrière Nice et Marseille et devant Lyon pour le montant des sommes collectées.
Airbnbn communique aisément sur cet argent reversé à 50 villes donc pour 2017, mais c'est bien un combat qui a été mené par les élus de l'hexagone pour que le site collecte en direct auprès des usagers.
Mathieu Rouveyre, élu socialiste bordelais qui a monté l'observatoire Airbnb pour éclairer sur " l'airbnbisation des villes françaises " commente :
C'est dérisoire par rapport au chiffre d'affaires généré...
Mais effectivement bon à prendre pour les villes de la région concernées :
Biarritz, ville très courtisée par les vacanciers touchera 165 000 euros.
Arcachon joue quasi à jeu égal avec St-Malo : 63 000 euros.
Enfin en Aquitaine : Lacanau 33 000 euros
La Rochelle : 234 000 euros.
Quel contrôle ?
Ce qui manque maintenant souligne l'élu Mathieu Rouveyre qui a très vite mis en garde sur les effets secondaires de "l'airbnbisation "des villes, c'est le contrôle.
Rien n'est encore activé dans la métropole bordelaise.
En revanche, Paris s'est déjà doté d'un dispositif de contrôle.
A noter au 1er mars : les propriétaires devront s'enregistrer auprès des mairies. Le site ne devrait pas publier d'annonce sans avoir l'assurance que la démarche ait bien eu lieu.