Le problème s'était déjà posé mais dans une moindre mesure lors du premier tour. A quelques heures du second, beaucoup de communes peinent à trouver un nombre suffisant d'assesseurs pour tenir les bureaux de vote. C'est le cas à Brive, où la mairie doit mobiliser ses propres agents.
Derniers préparatifs avant dimanche. Les urnes sont prêtes à l'emploi à quelques heures du premier tour. Mais là où la mécanique électorale grince, c'est au niveau des assesseurs.
A Brive, il en faut 68 pour tenir les 34 bureaux de vote. La mairie a dû mobiliser ses propres agents pour atteindre son quota.
Employé au service agriculture, foires et marchés, Clément Ginestet est l'un de ces volontaires "c'est toujours intéressant de participer à ce type d'opérations, de voir de l'intérieur comment une élection se tient"
Au premier tour, les militants des partis en présence étaient logiquement plus nombreux à composer les bureaux. La mairie avait aussi lancé un appel à la population sur les réseaux sociaux et auprès des comités de quartier. Il a fallu cependant quelques agents volontaires pour combler le manque. Une première à Brive pour une élection nationale. "Les élections se succèdent, les départementales et régionales l'an passé, en juin prochain les législatives, là les deux tours de la présidentielle, c'est difficile de mobiliser des personnes sur autant de scrutin, nous sommes en plus en période de vacances, beaucoup sont absents, preuve en est, on a eu 1400 demandes de vote par procuration" souligne Carine Voisin, conseillère municipale déléguée aux affaires générales à la mairie de Brive.
Dimanche, il n'y aura pas moins de quanrante-trois agents administratifs assesseurs pour encadrer les votants. Pus de la moitié du nombre requis.