Armée : après 4 mois passés en Côte d'Ivoire, les Bisons de retour à Brive

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La plupart des soldats du 126ème régiment d'infanterie, partis en Côte d'Ivoire pendant quatre mois, viennent de rentrer à Brive.
Les 200 soldats du 126, partis quatre mois en Côte d'Ivoire, sont rentrés à Brive. ©Jérémy Le Clanche

Après quatre mois en Côte d'Ivoire, 300 soldats du 126ᵉ régiment d'infanterie sont rentrés à Brive lundi 2 octobre. Pour cette mission, deux objectifs : travailler avec le 43ᵉ bataillon d'infanterie de marine basé près d'Abidjan et intervenir en cas de crise.

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Après cinq mille kilomètres traversés et dix-huit heures de voyage, les trois cents soldats du 126ᵉ régiment d'infanterie (RI) sont de retour à Brive. Ils auront passé quatre mois en Côte d'Ivoire et reviennent avec des souvenirs plein la tête. 

Une première mission à l'extérieur pour certains, qui visait à remplir deux objectifs : « Travailler avec nos partenaires ivoiriens, via des entraînements et des échanges communs, ce que l'on appelle le partenaire militaire opérationnel, et constituer une réserve d'intervention en cas de crise. S'il se passait quoi que ce soit, c'était le rôle du 126ᵉ RI d'intervenir. C'est le cœur de notre métier », explique le lieutenant-colonel Paul Sadourny, chef de corps du 126ᵉ régiment d'infanterie, notre invité de notre journal ICI 19/20 du 3 octobre.

S'adapter aux températures élevées

« L'une des raisons pour lesquelles on envoie des troupes en Afrique est justement pour apprendre à travailler et à combattre si besoin dans des conditions assez loin des nôtres en France », précise le lieutenant-colonel, complété par le lieutenant Maxime, officier de la communication du 126ᵉ RI : « Le climat est très humide là-bas. On ne peut pas faire de sport tout de suite en arrivant. Il faut deux semaines pour s'acclimater. Les contraintes climatiques sont vraiment différentes de la France. Et puis, on change de collègues et d'environnement professionnel, donc il faut pouvoir s'adapter. »

Après dix-huit semaines passées loin de leurs proches, et le coup d'État au Niger fin juillet qui a inquiété les familles, les 300 soldats vont profiter de trois à quatre semaines de permission.

Pour le reste de l'année, la principale mission sera la prise d'alerte : « En France, il y a en permanence des soldats qui se mettent en alerte pour intervenir si besoin. Ce sera à notre tour à partir du mois de décembre et jusqu'après l'été 2024. L'année prochaine, nous avons également plusieurs missions Sentinelle prévues », détaille le chef de corps Paul Sadourny.

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