Brive : ouverture de la 19ème édition des rencontres internationales du moyen métrage

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Créé en 2004, le festival du cinéma de Brive consacré au moyen métrage est un révélateur de talents, aujourd'hui reconnu à travers le monde. Pour sa 19ème édition, 22 films sont en compétition, 55 seront diffusés jusqu'au 8 avril.

Premier festival à mettre en valeur le moyen métrage, celui de Brive a depuis de longues années conquis les professionnels du cinéma et le grand public. 

Le moyen métrage se situe entre le court et le long métrage, pour une durée de 30 à 60 minutes. Il est souvent le premier film d'un réalisateur, comme un galop d'essai. 

Ils sont d'ailleurs nombreux à avoir présenté un moyen métrage à Brive, avant de se révéler dans la cour des grands. 

Aujourd'hui, les réalisateurs se bousculent pour faire partie de la sélection. Pour ce cru 2022, le comité de visionnage a reçu plus de 300 moyens métrages. Il a fallu en choisir 22 pour la compétition. 

Pour en savoir un peu plus sur cette nouvelle édition, nous nous sommes entretenus avec Maguy Cisterne, la secrétaire générale du festival du cinéma de Brive : 

Comment qualifier cette nouvelle sélection ? 

Maguy Cisterne : 

Il y a une très grande diversité. D’abord une diversité géographique puisque sur les 22 films, vous avez 13 films français et 9 films internationaux qui représentent 8 nationalités différentes, qui vont du Japon aux Etats-Unis, en passant par la Grèce ou le Danemark. C’est une première diversité qui permet au public d’approcher d’autres cultures à travers ces films ou ces réalisateurs qui sont présentés à Brive.

Et la deuxième chose que l’on peut dire sur cette compétition, c’est qu’il y a aussi une diversité du genre. Nous allons du documentaire à la fiction, tout type de documentaires, y compris des documentaires expérimentaux, et de la fiction qui va de films sympathiques, jusqu’à des films qui frôlent le film de genre, et je pense que certains de ces films vont beaucoup plaire à un public adolescent, parce qu’ils affectionnent particulièrement ce style de cinéma.

Cette compétition, c'est un tremplin pour les réalisateurs ? 

Maguy Cisterne : 

Ce que nous voulons montrer à travers ce format, c’est qu’il a été utilisé par tous les grands cinéastes puisqu’à travers les rétrospectives vous allez retrouver des gens comme Chabrol, Astruc, des cinéastes qu’aujourd'hui on n'a plus à présenter.

Il faut savoir que ces cinéastes ont pratiquement tous fait un moyen métrage. Nous allons montrer un moyen métrage de Chabrol qu’il a fait pour la télévision, qui s’appelle Monsieur Bébé, et bien sûr le festival révèle des talents depuis la création du festival. 

J’en citerai quelques uns. Justine Triet (Sibyl, Victoria), Arthur Harari, qui a été césarisé cette année (César du meilleur scénario original pour Onoda, 10 000 nuits dans la jungle), Nicolas Pariser (Alice et le maire, le grand jeu), Vincent Le Port (Bruno Reidal, confession d'un meurtrier, actuellement dans les salles). On trouve toujours la patte d'un réalisateur dans un moyen métrage. 

Au-delà de la compétition, c'est aussi un festival ouvert au grand public  

Maguy Cisterne

Oui, nous y tenons beaucoup. Le jury découvre les 22 films en compétition, avec le public. En plus de la sélection officielle, le public peut assister à la projection de nombreux moyens métrages, il y en a 55 en tout. Car la production de moyens métrages est très abondante. Et c'est important pour nous que ce festival soit ouvert au plus grand nombre.

Tous les matins, les séances sont réservées aux scolaires, et nous proposons également des tarifs très avantageux, à 4 euros la séance, ou 20 euros le pass pour toute la durée du festival. La soirée d'ouverture le lundi 4 avril, le ciné concert, et la soirée de clôture avec la remise du grand prix sont gratuites.  En 2019, (avant la crise sanitaire), 8200 spectateurs ont participé au festival. Ce qui prouve que le format du moyen métrage plaît. 

Le festival du cinéma de Brive, avec les rencontres internationales du moyen métrage s'ouvre le lundi 4 avril, au cinéma le Rex, avec la diffusion de "Cours du soir", un moyen métrage de Nicolas Ribowski de 1967, dans lequel on retrouve Jacques Tati. 

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