A deux jours de la grande finale du CAB face à Bayonne, Brive prie de tout cœur pour retrouver le Top 14. Coup d'envoi à 14 heures dimanche 26 mai 2019.
Ils trépignent d’impatience, agglutinés derrière les barrières de la billetterie. Les abonnés du club de Brive en rêvent depuis des mois, ils auront bientôt leur place pour la finale de Pro D2, ce dimanche 26 mai 2019 à Pau.
"Pas question de ne pas avoir de place", lance d’entrée de jeu un supporter. "Maintenant qu’on les a, je vais les mettre au coffre-fort et personne ne me les prendra !"
Des billets d'autant plus précieux qu’il n'y en a plus aucun de disponible sur internet. Les places proposées sur le site de la ligue nationale de rugby (LNR) ont toutes été raflées par les Bayonnais samedi soir après leur victoire.
Un espoir : revivre la gloire
Tous espèrent revivre la journée du 19 mai 2013. Après une saison compliquée et éprouvante, les Brivistes affrontent Pau en finale de Pro D2 au stade Chaban Delmas de Bordeaux.Saïd Hirèche, l'un des six joueurs de l'époque encore dans l'effectif, se souvient de chaque minute de ce jour historique pour le club : "On n’a pas douté, à aucun moment."
Soutenus par une marée humaine en blanc et noir, les Brivistes étouffent rapidement les Béarnais : deux essais dans les vingt premières minutes, un troisième en fin de partie.
Mais ce n’est qu’un avant-goût du retour dans la cité gaillarde, prise d’assaut par les supporters. Des scènes de liesse que toute la ville espère revivre ce dimanche. Et notamment, les commerçants.
Les commerçants, des supporters pas comme les autres
Les week-ends de match de Top 14, l’hôtel Le Quercy voyait défiler supporters et journalistes, près de 70% de sa clientèle le samedi soir. Cette année, l'hôtel n'a accueilli en saison régulière qu'une poignée de passionnés, notamment en raison du calendrier."Les matchs étant le jeudi, il y a beaucoup moins de monde. Le jeudi, les gens ne se déplacent pas car ils travaillent", remarque David Péreira, élu en charge de l’hôtellerie et du tourisme à la chambre du commerce et de l’industrie de la Corrèze.
Certains supporters chanteront donc une main sur le cœur et l’autre sur le portefeuille !