La traditionnelle compétition de ski nautique de Marcillac-la-Croisille, en Corrèze, s'est déroulée ce week-end, maintenue malgré l'épidémie. La crise sanitaire a cependant contraint les organisateurs à quelques ajustements : entre autres, supprimer l'épreuve la plus spectaculaire.
35e édition cette année : autant dire que la compétition de ski nautique organisée par le club de Marcillac-la-Croisille, en Corrèze, est un rendez-vous de l'été. Même la crise du coronavirus n'a pas eu raison d'elle : les skieurs nautiques de la région et au-delà se sont bel et bien retrouvés sur le plan d'eau de la Valette pour s'affronter ces 1er et 2 août, sous le regard de juges internationaux.
Il a tout de même fallu adapter l'événement au contexte de l'épidémie. Cette fois, pas de kermesse, pas de buvette, et pas non plus de skieurs étrangers. Surtout, l'épreuve phare, celle du saut, a dû être annulée, les organisateurs voulant éviter les rassemblements trop importants. Certaines familles venues précisément pour voir le clou du spectacle n'avait semble-t-il pas eu l'information.
Dans ces conditions, pourquoi avoir maintenu la compétition ? L'essentiel pour Didier Laval, l'organisateur, était de perpétuer la tradition. "On est des compétiteurs, le but c'est de faire une compétition", dit-il sur le ton de l'évidence. "On a la chance d'être en plein air", souligne-t-il aussi.
Autre chance : celle d'accueillir l'un des meilleurs skieurs au monde, Sacha Descuns. Pour cette année si singulière, le Lourdais n'avait "pas d'objectif particulier". L'idée était simplement de faire une compétition, "puisqu'il n'y en a pas beaucoup". Il s'est tout de même offert une belle performance avec une longueur de corde à 10m25. Cela suffit au bonheur des initiés.