Disparition de Justine Vayrac en Corrèze : le suspect avoue avoir tué la jeune femme et avoir enterré son corps dans un bois

Selon nos informations, le jeune homme, qui est le dernier à avoir vu Justine Vayrac, a avoué, lors de sa garde à vue, avoir tué la jeune femme et l'avoir enterrée dans un bois. Un juge doit se rendre sur place ce jeudi matin.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

De source concordante, le jeune homme, qui est le dernier à avoir vu Justine Vayrac, est passé aux aveux. Il a avoué, lors de sa garde à vue dans la nuit de mercredi à jeudi, avoir tué la jeune femme. Toujours selon nos informations, le suspect a également avoué l'avoir enterrée dans un bois. Des enquêteurs se rendent sur place avec un juge ce jeudi matin pour vérifier ces informations.

Selon notre équipe sur place, tout le périmètre autour du domicile est bloqué ce jeudi matin. Les recherches se concentrent sur un bois à une centaine de mètres au dessus du domicile de ce suspect.

Selon une autre source, le suspect a d'abord avoué "avoir violé Justine Vayrac sous la contrainte d'un autre homme" avant de se rétracter.

Le suspect, domicilié à Beynat en Corrèze, est issu d'une famille d'agriculteurs. Agé de 21 ans, ouvrier agricole, il est présenté dans la commune comme parfaitement intégré dans les associations sportives et notamment le club de football de la commune. A Beynat, les habitants sont sous le choc selon notre équipe sur place. L'émoi est profond, car le principal suspect est connu de tous.

D'après des témoins, Justine Vayrac "aurait été aperçue pour la dernière fois en sa compagnie dimanche matin", près de la discothèque La Charrette, "alors qu'elle était sortie pour s'aérer quelque temps", selon la procureure de la République de Brive. Cet homme "serait une connaissance amicale" de la jeune femme, "rencontrée quelques fois au sein de la boîte de nuit", toujours selon le parquet.

Plus tôt dans la soirée ce mercredi, la procureure de la République de Brive avait donné une conférence de presse pour faire un point sur la suite des investigations menées depuis la disparition de la jeune femme ce dimanche 23 octobre. 

Des traces de sang, une garde à vue prolongée

Le jeune homme avait été interpellé mardi matin et sa garde à vue avait été prolongée de 24 heures, elle devait donc se terminer ce jeudi matin. Des perquisitions avaient été menées au sein du domicile et dans le véhicule du suspect. Des traces de sang ont été retrouvées dans la chambre du jeune homme, ainsi que sur le pommeau du levier de vitesse de sa voiture. Des analyses ADN sont en cours afin d'établir le profil génétique pouvant correspondre à ces traces de sang. 

Toujours lors de cette conférence de presse, Émilie Abrantes, procureure de la République de Brive a annoncé que le sac à main de Justine Vayrac, contenant des effets personnels, avait été retrouvé calciné à proximité du domicile du gardé à vue, à l'extérieur du domicile situé à Beynat en Corrèze

L'enquête initiée sous le régime procédural de la recherche de personne disparue, se poursuivait ce mercredi après-midi en flagrance du chef d'enlèvement et de séquestration. Elle est confiée aux services de police de Brive et à la police judiciaire de Limoges. 

D'importants moyens mobilisés pour retrouver Justine Vayrac

Une battue a été organisée mercredi après-midi aux abords du domicile du gardé à vue. "80 gendarmes et policiers ont procédé à un ratissage de la zone, aidés d'un chien pisteur spécialisé dans la recherche des personnes. En outre, en raison de la présence de plusieurs plans d'eau à proximité immédiate du domicile du gardé à vue, plusieurs équipes de plongeurs sont engagées pour sonder les lieux. Un hélicoptère et un drone muni de caméras thermiques ont survolé la zone," a précisé Émilie Abrantes. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information