Depuis près de 20 ans, Antoine Edou est un véritable passionné de mangas. Au-delà de son impressionnante collection de livres, ce psychiatre corrézien se prête aussi au jeu des duels. Il vient de remporter son premier titre de champion de France Dragon Ball Super. Rencontre.
Dans sa maison corrézienne, Antoine Edou cache un véritable trésor : une salle exclusivement dédiée à ses 5 200 mangas. Cette passion est née lorsqu'il avait 12 ans. "On m'a acheté par hasard un manga dans un supermarché, le tome 3 de Dragon Ball. Je l'ai feuilleté. À l'époque, j'aimais bien les bandes dessinées et j'ai accroché", confie-t-il.
22 ans plus tard, Antoine est toujours aussi mordu. "Ma série préférée, c'est JoJo's Bizarre Adventure, c'est une série qui compte une bonne centaine de tomes".
Un loisir très chronophage qui sert également d'échappatoire à la médecine pour le jeune psychiatre. "Les livres sont des objets que j'ai toujours sur moi, entre deux consultations, je peux feuilleter un chapitre".
Les limites existent uniquement si tu le permets.
Vegeta, Dragon Ball Z
De la lecture, mais également du jeu pour ce passionné. En novembre dernier, il a remporté, pour la première fois, le titre de champion de France de Dragon Ball Super, face à 358 adversaires. Il s'agit d'un jeu de cartes et de stratégie sous formes de duels. "C'est un jeu dans lequel il faut savoir, dès le début de la partie, ce que l'on doit faire en fonction de ce que joue l'adversaire, il faut directement se mettre dans sa tête".
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Une forme de partie d'échecs mélangée à un peu de hasard. Aujourd'hui, Antoine a gardé son âme d'enfant, tout en se faisant une place d'icône dans le milieu. "C’est une immense fierté, j’ai dit que c’était le deuxième plus beau jour de ma vie après la naissance de mon fils. J’ai fondu en larmes, j’ai appelé ma mère en lui disant que j’avais réussi à gagner le championnat de France."
Prochaine étape pour le Corrézien : les championnats du Monde à Las Vegas, le 5 mars 2023. Ses adversaires sont prévenus, le psychiatre compte bien entrer dans leurs têtes...
